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Fanfiction

Jadina, La Princesse Brisée sur Terre. Ep 2

Episode 2 : Réveil dans un hôpital et dans un autre monde.

Dans une chambre de l’Hôpital Lapeyronie de Montpellier, se trouvait une petite fille plongée dans un profond coma. Son cas intriguait les médecins de l’Hôpital. En effet, lorsqu’elle fut amenée à l’Hôpital, on lui retira son vêtement et ses liens de fer avant d’ausculter. Les médecins découvrirent que son sang était de couleur verte très sombre. De plus, le poison découvert dans le sang de la jeune fille n’avait aucune correspondance à quelque drogue ou poison connu dans le monde. Mais le plus étrange est le joyau sur le front. Les médecins voulurent la retirer mais échouèrent. Après radiographie, il fut découvert que ce joyau faisait partie intégrante du cerveau de la jeune fille, ils le laissèrent donc. Quant à son identité, la recherche est en cours mais rien n’est trouvé dans les bases de données pour le moment.

Il s’agit bien évidemment de Jadina… présente dans un monde bien différent de ce qu’elle a connue et dont la vie s’apprêtait à être réécrite.

La jeune fille finit par se réveiller. Elle voit qu’elle est dans une salle d’hôpital, elle essaye de bouger mais n’a pas la force de remuer le petit doigt.

Jadina (voix faible) : « Où suis-je ? »

Elle tourna ses yeux et vit la grande cour de l’hôpital et derrière les grilles, des véhicules étranges en train de se déplacer.

Jadina (voix faible) : « Ce n’est pas Orchidia. »

En plissant les yeux, elle pouvait des gens entrer et sortir de l’Hôpital. Mais ce qui l’étonna le plus était le fait qu’ils étaient grands, développés… adultes.

Jadina (voix faible) : « Ce n’est pas… Alysia. Je ne suis pas dans la prison, ni à Orchidia, ni sur Alysia. »

Jadina voyait que ses bras étaient piqués par des aiguilles reliés à des bouteilles remplis de liquide tandis qu’une machine reliée à son doigt qu’elle n’avait jamais vu affichait des numéros et des lignes mouvantes.

C’est alors que la porte s’ouvre et que la jeune fille vit une femme habillée d’habits blancs portant dans une main un clipboard. Elle s’approcha de la patiente et vit que celle-ci était réveillée.

Infirmière : « Tu es réveillée… Dire que tu as été dans le Coma pendant 2 jours… »

Jadina (voix faible) : « Où suis-je ? »

Infirmière : « A l’Hôpital de Lapeyronie, dans la ville de Montpellier. »

Jadina (voix faible) : « Dans quel pays ? »

Infirmière : « En France voyons… Tu parles bien la langue pourtant… »

Jadina : « C’est que… je ne savais pas où je suis. »

Infirmière : « Je comprends… Pour une séquestrée on peut perdre ses repères. Comment t’appelles-tu ? »

La jeune fille hésita car n’étant plus sûre de son identité après la découverte dans l’Emeraudia. Finalement, une solution arriva dans sa tête.

Jadina : « Jade. Mon nom de famille, je n’en suis pas sûre. »

Infirmière : « Je vois… as-tu faim ? »

Jadina : « Non. »

Infirmière : « Très bien, dans ce cas je vais te laisser seule. »

Jadina : « … »

L’infirmière sortit de la chambre, laissant seule la jeune fille. Elle était déboussolée, ayant perdue ses repères, ne sachant plus quoi faire, doutant de sa propre identité et d’elle-même et n’ayant plus personne sur qui compter. Cette situation était tellement catastrophique pour elle.

La jeune fille se mit alors à pleurer silencieusement, car n’ayant pas la force de hurler mais tout son mal-être se déversait en ce moment même. Tous ces souvenirs bon ou mauvais lui agressaient l’esprit et ne laissait pas respirer. Finalement, elle se calma mais ses yeux avaient un regard sans vie.

Plusieurs heures plus tard, l’infirmière revint avec un plateau de repas.

Infirmière : « Comment se porte notre petite patiente ? »

Elle aperçoit la jeune fille en train regarder le ciel de manière indifférente. L’infirmière s’approcha de Jadina.

Infirmière : « Est-ce que ça va ? »

La jeune fille tourna ses yeux vers l’Infirmière.

Jadina (sans émotions) : « Oui. »

Infirmière : « Bon, il est l’heure de manger. Je vais te donner ces bouts de viande, tu as besoin de forces. Ouvre juste la bouche et mâche, compris ? »

Jadina (sans émotions) : « Oui. »

L’infirmière nourrit alors la jeune fille, l’experte en patients pouvait voir que celle qui avait en face n’était clairement pas en état, surtout au niveau mental. Ses yeux et son expression générale ne laissait rien paraitre et étaient vide de vie. Cette situation attristait l’infirmière qui pensait à raison que la pauvre petite fille fut tellement traumatisé qu’elle a enfermé ses émotions.

Quand la petite fille finit son repas, l’infirmière range les affaires.

Infirmière : « Reposez-vous, cela sera bien pour votre santé. »

Jadina : « … »

L’infirmière repartit de la chambre.

 

A l’extérieur de l’hôpital, une famille bien reconnaissable était devant lui. Il s’agit de celle qui a recueilli Jadina. Ils étaient habillés d’habits blancs pour faire bonne figure.

Martha : « C’est donc ici ? »

Jean : « Oui. L’hôpital nous a bien dit qu’elle vient de se réveiller. »

Charles : « Allons-y, je suis trop inquiet pour elle. »

La famille arrive dans l’hôpital, marche jusqu’au bureau du docteur Tyros. Ils y entrent et trouve la dame rousse habillé dans son habit réglementaire avec des lunettes.

Docteur Tyros : « Vous voilà donc. »

Jean : « Oui. »

Charles : « Est-ce qu’elle va bien ? »

Docteur Tyros : « Oui, elle est très affaiblie mais mis à part ça, rien de grave. »

Martha : « Peut-on la voir ? »

Docteur Tyros : « Pas aujourd’hui. Elle n’a pas la force de bouger le petit doigt. »

Martha : « Oh, ok. »

Docteur Tyros : « De ce que j’ai bien compris : Vous soupçonnez qu’un pédophile esclavagiste aurait kidnappé la jeune fille et l’aurait laissé dans le parking de Saint-Jean de Vedas ? »

Martha : « Ouais, c’était affreux au point que je ne pouvais fermer l’œil de la nuit. »

Charles : « Je ne peux pas l’oublier tellement c’était macabre. »

Jean : « Seul un fou comme ça peut mettre un pauvre petite fille dans cet état. »

Docteur Tyros : « Je vois… Mais lorsqu’on a analysé la jeune fille, on en est venu à une conclusion pire bien que farfelue. »

Jean : « C’est-à-dire ? »

Le docteur Tyros tire un tiroir et en sort un dossier remplit de feuilles et de photos. Il fut nommé « Fille Chlorophylle ».

Docteur Tyros : « Tout ce qui est là-dedans sont des découvertes étranges qu’on a faites sur la jeune fille car son anatomie est vraiment quelque chose qu’on n’avait pas vu avant, voire dans toute l’histoire humaine. »

La famille ne savait quoi dire. Le docteur ouvrit le dossier et mis plusieurs radiographie et diagnostics devant les yeux de la famille.

Jean : « Mais qu’est-ce donc ? »

Docteur Tyros : « Des radios de ses os pour voir s’il n’y a pas de fractures. Rien de bien grave dans les radios. Par contre son crâne était vraiment étrange car ayant un trou au niveau du front, ce même trou accueille le joyau noir. Mais ce qui nous a surpris est le fait que ce joyau est fusionné avec le cerveau. »

Jean : « Quoi ? »

Docteur Tyros : « Regardez donc. »

Ils regardent les radiographies et virent que les paroles du docteur étaient confirmées par les radios du crâne de la patiente.

Julia : « Ce n’est pas possible. »

Jean : « Je ne comprends pas. »

Docteur Tyros : « Et ce n’est pas le plus étrange. »

Elle ressortit du dossier des analyses moléculaires.

Jean : « Qu’est-ce donc ? »

Docteur Tyros : « Il s’agit des analyses moléculaires concernant son sang, ses gênes mais aussi le poison présent dans son sang. »

Jean : « Venez-en au fait. »

Docteur Tyros : « Les analyses moléculaires ont montré des choses vraiment étranges. Déjà l’apparence de l’hémoglobine est verte au lieu d’être rouge, ce qui veut dire que le sang en lui-même est vert. Deuxièmement, on a retrouvé dans ses chromosomes des sortes de rajout. »

Jean : « Des rajouts ? »

Docteur Tyros : « Oui. Des rajouts. Par exemple, les gênes de la fille ne s’organisent pas en double hélices mais en quadruple hélices. L’une des doubles hélices a les gênes d’un humain mais l’autre correspond à une double hélice qu’on retrouve dans les plantes chlorophylliennes. »

La famille était choquée d’apprendre ça. Il montra les résultats de l’observation devant la famille qui avait les yeux écarquillés.

Charles : « HEIN ?! »

Martha : « Vous êtes sérieux ?! »

Docteur Tyros : « Oui. Je le suis vraiment. On a réeffectué les analyses et celles-ci sont catégoriques : Quadruple hélice dont la moitié vient des plantes. »

Martha : « Ce n’est pas vrai, mais dans quel monde on vit ? »

Docteur Tyros : « C’est une bonne question. Je continue… Le poison maintenant : Le poison était un mélange assez étrange dont certaines matières et molécules ne pas encore été découvertes. D’autres par contre sont assez connues : On a de l’arsenic, du cyanure, du chlorure de potassium, du plomb et de l’amiante. »

Julia : « Vraiment ? »

Docteur Tyros : « Mais ce n’est pas le pire, la quantité qu’elle a reçu tuerait n’importe quel humain en quelques minutes. Or, non seulement elle n’est pas morte mais l’analyse d’hier a montré que le taux de ce poison dans le sang a été divisé par deux. Le sang est en train de combattre les effets de ce cocktail. Donc on peut estimer qu’elle sera complètement remise d’ici quelques jours. Aussi, son Ph est de près de 3.3, donc un sang extrêmement acide. »

Martha : « Ok, ça devient trop bizarre. »

Docteur Tyros : « Attendez, je n’en ai pas fini. On a pris une mèche de ses cheveux verts. Après analyse, on a vu que ces fibres contiennent de la chlorophylle. »

Julia : « J’en ai assez entendu. Cela se voit qu’on a récupéré une fille tout sauf normale. Qu’elle est votre théorie ? »

Docteur Tyros : « Deux théories : Premièrement, je pense que la jeune fille a été en réalité victime d’expériences scientifiques concernant la génétique. Mais apparemment, pour des raisons qui ne regardent que ces criminels, elle fut abandonnée à son sort car cela a raté. Mais les résultats de ces expériences lui donnèrent son apparence actuelle, des séquelles donc indélébiles. Il existe cependant une seconde théorie qui me parait plus probable. Notre patiente est née avec ces séquelles et ses parents auraient sûrement fait en sorte de la cacher. Cependant, des individus peu scrupuleux auraient en profiter pour l’enlever. Mais je vous assure que cette affaire est bien plus sombre qu’un ‘simple’ pervers qui réduit en esclavage un enfant. »

La famille était bouche bée par les explications puis…

Julia : « Oh, je vois. »

Docteur Tyros : « Bien sûr, toute cette information restera secrète car ces mêmes gens peu scrupuleux seraient capables de l’enlever à nouveau ou alors d’autres personnes douteuses, je compte sur votre silence également. »

Jean : « Bien sûr. »

Julia : « Je le jure. »

Charles : « Oui. »

Martha : « Que je me coupe le bras si je révèle quoique ce soit. »

Docteur Tyros : « Ce sera tout pour aujourd’hui. »

Martha : « Ok. »

Docteur Tyros : « Bonne journée. »

La famille ressort du bureau, restant surprise de la nouvelle concernant la patiente.

Julia : « Ce n’est pas possible… »

Jean : « En même temps, vu les analyses et les choses un peu étranges qu’on a vu sur la jeune fille en y repensant. »

Martha : « Dans tous les cas, on ne peut pas l’abandonner. Si les autorités ne retrouvent rien sur elle, on devra s’occuper d’elle. »

Jean : « C’est sûr, au-delà de ça, elle reste une enfant. On ne va pas se focaliser sur ce genre de détail comme excuse pour irresponsabilité. »

Charles : « On sera une bonne fratrie pour elle. »

La famille part de l’hôpital.

 

A suivre… Rencontres.

Jadina rencontre la famille qui l’a sauvé dans l’hôpital. Ils décident de l’accueillir chez elle. Jadina doit donc s’habituer à cette nouvelle optique de vie. Mais elle finit par communiquer avec une entité bien étrange tandis que ses pouvoirs se manif

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katsgryf
Le ven 27/01/2023 - 08:35

trop bien (j'ai mal à la tête parque je lis trop d'histoires intrigantes.

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capucineg900
Le ven 27/01/2023 - 16:50

C'était génial !

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toopie2007
Le jeu 02/02/2023 - 20:54

J'ai hâte de voir Jadina et sa nouvelle famille.
Hâte de lire la suite !