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Fanfiction

Une enquête à Larbos, chapitre 9

Enquête à Larbos

Chapitre 9

 

«- Mais d’où tu sais ça ? Redemanda Gryf.

- Tu n’es pas le seul à avoir tes secrets !

- La question n’est pas là.

- Je sais. Non, en fait tu me disais quelque chose. Surtout à l’école de police, malgré qu’il se soit passé 2 ans. Du coup, j’ai été chercher sur l’appli d’analyses des visages ton identité et je suis bien tombée sur toi, mais avec ton premier prénom, Anoth.

- C’est bien toi, ça ! Se mêler de ce qui ne te regardes pas. J’ai changé de nom car j’avais peur qu’on se moque de

- Attends Gryf, mon téléphone sonne.

Jadina attrapa son téléphone et décrocha. C'était son père.

«  -Bonjour ma chérie.

-Bonjour papa ! Pourquoi m'as tu appelée ?

- J'ai trouvé une lettre de ta mère et elle est signée pour toi. Je me suis dis que tu pourrais peut-être venir passer pour la lire.

- Ok, j'arrive, je me dépêche. »

Elle raccrocha et prévenit son collègue qu'elle devait aller voir son père pour lire une lettre donnée par sa mère. Elle sortit du poste, monta dans sa voiture et partit en direction de chez son père. Arrivée devant la maison, elle sonna, son père l'ouvrit. Une énorme peur, un énorme stress s’empara alors d’elle. Sentiment que son père reconnut aussitôt. Il la rassura en disant :

« - Si tu veux je te donne la lettre et tu la lis quand tu le veux. Tout ce que je voulais me dire c'est que j'ai pas sur la conscience le sentiment de t'avoir caché quelque chose. Je vais te la chercher, je reviens. »

Son père partit chercher la lettre qui était alors dans l'ancienne chambre de Jadina.
Son père lui donna la lettre. La lettre était dans une enveloppe rose. Sur cette enveloppe était noté avec une fine écriture "Pour Jadina, ma fille adorée" Jadina sentit alors les larmes monter. Elle décida donc de rentrer chez elle. Elle le remercia et partit. Elle monta dans la voiture, posa la lettre sur le siège passager et rentra au poste. Gryf l'attendait. Cela rendit Jadina contente. Elle lui montra d'une main tremblante la lettre et les larmes commençaient encore et toujours à monter. Elles étaient même à deux doigts de couler. Gryf voyait les larmes dans ses yeux. Jadina voyait trouble. Gryf dit alors :

« - Jadina, rentres à la coloc. Va au café « Goûter Parfait » si tu veux, mais restes pas ici. T'es beaucoup trop affectée pour continuer la journée. Mais reste pas ici. T'es beaucoup trop affectée pour continuer la journée. Faut d'abord que tu lises cette lettre. Je comprends, celle-là peut t'affecter, le fait que ce soit une lettre écrite par un parent que tu n'as pas vu depuis si longtemps. Dix ans quand même, c'est pas rien. Si tu veux, va voir Shimy ou Saryn. Peut-être pas ton père vu que tu sors de chez lui, mais va voir un de tes proches, lis cette lettre et reviens après. Je continue l'enquête tranquillement en essayant de trouver notre meurtrier, maintenant que je sais qui je dois chercher.

- Merci Gryf, tu es génial ! » Murmura-t-elle.

Elle repartit. Elle alla voir Saryn. Celle-ci fut étonnée de voir son amie. Elle qui était plongée dans une enquête de vengeance presque, elle ne comprenait pas. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne fit pas un accueil chaleureux à son amie. Mais elle voyait bien que quelque chose tourmentait sa meilleure amie. Elle lui demanda alors :

- Mais que se passe-t-il ma Jadi ?

Finalement, juste avant d'exploser en larmes, elle eut juste le temps de dire :

- Lettre. »

Saryn attrapa la lettre des mains de Jadina et l'ouvrit. Elle la lut à haute voix pour Jadina. C’était noté :

« Ma chère Jadina,

Je ne sais pas quand tu liras ce mot. Je ne saurais peut-être plus de ce monde. Je souhaitais m'excuser. Pourquoi ? Car tu avais raison. Alors ne l'oublie pas. Écoute-toi. Tu sais faire preuve d'une réflexion que je n'ai jamais eue. Je suis une incapable. J'aurais dû rester avec ton père, Jean. Tu lui diras que je l'aime.

Christophe. Ah, ce mec ! Un fou ! Un taré ! Que dire de lui ? Ce qui est sûr, c'est que rien ne sera positif. Je ne sais pas pourquoi mon cœur s'est mis à battre pour lui. Il paraissait si gentil, il était tellement violent. Il me battait et il te pourrissait la vie. J'espère que tu sauras me pardonner. Tu es toute ma vie et par ma faute, tu as tant souffert. Quelle mère suis-je ?

Sache que je te souhaite tout le bonheur du monde et sache également que je t'aime. Tu me rends si fière, tu es belle, gentille, généreuse. Que de magnifiques qualités. J'espère que tu te souhaiteras un ami, un amoureux, voire un mari digne. J'espère que tu te souhaiteras un ami, un amoureux, voire un mari digne de toi. Ou du moins, un qui t'aime, qui est généreux et surtout qui n'est pas violent.

J'ai écrit cette lettre pendant que tu étais au collège et pendant que Christophe était absent. Puis je l'ai donnée à Jean, ton père, qui l'a mise dans ta chambre ou du moins là où tu l'as trouvée.

Je t'aime et t'embrasse,

Ta mère,

Juliette Orchidia »

 

Suite dans le chapitre 10

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Jadina0511@09
Le mar 26/03/2024 - 18:27

Ooh c'est trop triste ! 

Hâte de voir la suite ! 

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SHIMYMYYY
Le mer 27/03/2024 - 08:00

😢😢😢 que c'est triste...