Quel dommage de trouver un tel topic vierge de tout commentaire :/ Bon très bien alors, je me lance.
Je ne souffre pas à proprement parlé du syndrome de la page blanche : des idées, j'en ai des tas, originales et fanfictions confondues. Le problème est simplement que j'ai une sorte de blocage. Je ne sais pas si cela est déjà arrivé à quelqu'un ici. Pour faire court, j'écrivais quasiment quotidiennement puis très régulièrement du collège jusqu'au début du lycée. Alors, ce n'était pas du grand art, je vous l'accorde, mais ça avait le mérite d'être couché sur le papier. Or, depuis, bien qu'il me soit arrivé d'écrire par-ci par-là, je n'arrive pas à - comment dire ? - "m'impliquer" (est-ce un problème d'implication ?) dans une écriture plus longue alors même que j'en ai terriblement envie.
C'est très mal dit, il faut dire que je ne sais pas vraiment comment l'expliquer alors même que je ne le comprend pas. Je réfléchis beaucoup à toutes sortes d'histoires mais je ne les écris pas et ça me frustre à un point ! La logique voudrait que j'y remédie donc en m'asseyant devant mon ordinateur pour m'y mettre et pourtant ce n'est pas le cas.
Est-ce que ce que je raconte a du sens ?
J'essaye de garder en tête que le premier jet n'a pas a être parfait, qu'il n'a même pas à être bon du tout mais simplement à exister, ça ne résout pas le problème (et pourtant je sais qu'il y a un fond de perfectionnisme dans tout ce bazar). Me remettre sérieusement à l'écriture est un de mes objectifs cette année et j'attendais pour cela d'avoir fini mes examens. C'est désormais chose faite et je ne sais pas par où commencer ou comment aborder ce problème.
J'ai l'impression que mon message part dans tous les sens, désolée. J'espère avoir été un minimum claire.
En réponse à Quel dommage de trouver un… par Jadina-2025
Je comprends ton problème, je suis dans cette situation aussi, c'est pas facile et même frustrant de voir qu'on bloque par "flemme".
Je commence juste à en sortir perso et le moyen qui m'a aidé c'est de dédié un "temps creux" à l'écriture. J'écris sur téléphone donc mes histoires sont accessibles partout mais j'avais pas le temps ni la motivation pour écrire en rentrant du lycée ou autre. Le temps creux que j'ai choisi c'est le temps de trajet entre la fac et chez moi (j'ai 1h20 de trajet à peu près) c'est un moment où je m'ennuie habituellement donc écrire devient soudain palpitant et ça fait une opportunité de 2h40 d'écriture par jour de cours.
Donc voilà, mon conseil c'est d'écrire sur les temps de transition, de pas se mettre la pression pour avancer ou autre ! Ça va revenir tout seul petit à petit
Ce topic était un de mes préférés sur l'ancien site, c'est vraiment dommage qu'il soit effacé...
Mais heureusement j'ai une solution ! On remercie le fait que je suis trop flemmarde pour nettoyer ma boîte mail où désactiver les notifications parce que du coup j'ai pratiquement toutes les réponses du topic du précédent site ! (Suffit de scroller un peu dans mes mails...)
Je pense que je vais commencer à les reposter en citant leur auteur original (pour qu'ils puissent retrouver le topic et tout). Si jamais quelqu'un que je vais citer veut réécrire le message lui même (notamment toi @TCXXIV ) vous avez qu'à me le dire et je retirerai mon message en vous envoyant le texte !
Bref, je vais essayer de les reposter dans l'ordre, et autant que je peux parce que c'était vraiment de bon conseil qui m'ont permis de m'améliorer un max ! Donc voilà republication à venir bientôt pour essayer de redémarrer ce topic...)
En réponse à Ce topic était un de mes… par ophelia
C'est top que tu aies encore les messages ! Malheureusement je crains que même les republier ne serve pas à grand-chose, vu que les "topics" disparaissent très vite dans le flot
En réponse à C'est top que tu aies encore… par TCXXIV
Ho j'essaierais quand même x,) perso pour résoudre ce problème j'ai juste mis les pages qui m'intéresse en favori x,D
@Jadinamona a écrit :
Attaquons-nous à la mise en page !
Eh oui, ça peut paraître secondaire, mais il ne faut pas sous-estimer l'importance que ça peut avoir. Un texte aéré est toujours accessible qu'un énorme pavé de cinquante lignes. Tous les lecteurs sont identiques, ils préférèrent quelque chose de plus lisible, ça évite de se casser les yeux et de ressortir avec une migraine.
Sautez des lignes ! Il ne s'agit pas de sauter des lignes à chaque phrase, c'est même déconseillé. Sur Word, j'essaie de ne pas dépasser une dizaine de lignes, sauf si je ne peux pas changer de paragraphe. Les paragraphes structurent votre texte, il ne s'agit pas de les scinder n'importe comment. Au début, ce n'est pas automatique, il faut réfléchir, fonctionner par idée et retourner à la ligne quand vous changez d'idée (en n'oubliant pas d'établir une transition !). Ensuite, ce sera presque un réflexe. Je ne réfléchie plus, je sais quand et comment je dois structurer mes paragraphes. Je fais encore des erreurs et il m'arrive de repasser sur un texte pour améliorer sa structure, mais c'est plus rare.
Une fois votre chapitre rédigé, essayez de passer un œil global dessus. Est-ce agréable, est-ce que ça donne envie de lire ? Evidemment, c'est moins évident si votre chapitre comporte beaucoup de narration et peu de dialogue.
Inutile aussi de faire des chapitres de 12 kilomètres de loin. Si c'est nécessaire, pourquoi pas et j'avoue que je deviens friande des chapitres plus longs lorsque j'écris. Le souci, c'est que le lecteur décroche plus vite en lecture numérique. Il aura tendance à lire en diagonale ou ne pas lire du tout. C'est un conseil plus bancal puisqu'il dépend de vous. Il faut garder en tête qu'un lecteur préfère souvent quelque chose à sa portée, quelque chose qu'il peut lire sans avoir à mobiliser une heure.
Pensez aux alinéas ! C'est un élément important que beaucoup de jeunes auteurs en herbe oublient et qui, pourtant, est aussi quelque chose qui permet de structurer le texte. Si certains d'entre vous (hors fanfiction, évidemment) espèrent un jour être édité, voire devenir écrivain (au sens professionnel du terme), les maisons d'édition sont très exigeantes sur la forme. Ils ne laissent rien passer et si votre manuscrit n'est pas structuré, si vous ne revenez pas à la ligne après les dialogues (erreurs très récurrente, il faut penser à retourner à la ligne et pas poursuivre sa narration), si vous ne pensez pas aux alinéas. Disons que ça peut jouer en votre défaveur et pas uniquement à l'échelle des lecteurs lambdas !
Voilà pour ce nouveau conseil. Si vous avez une question, des doutes, un sujet que vous aimeriez me voir aborder, signalez-le-moi ! Et si vous avez en stock des astuces, n'oubliez pas que ce topic est fait pour ça !
@K9-Tales a écrit :
Perso si j'ai du mal à écrire je m'échauffe en écrivant un moment de ma vie dont je me souviens mais du point de vue de quelqu'un d'autre qui était présent, si tu ne t'en souviens pas super bien, tu inventes comment c'aurait pu être. Tu écris tant que tu arrives et aussi régulièrement que tu peux, comme ça ça te met dans l'habitude d'écrire même si t'as pas d'idées (comme dessiner quand t'as pas forcément envie). Une fois que t'as l'habitude c'est plus facile de briser le blanc :3
@Jadinamona a écrit :
Oh, je suis ravie s'il peut servir, ça me fait extrêmement plaisir !
Je comprends, je pense qu'on a tous ce genre de problèmes. Je suis incapable de suivre un plan, mais vraiment incapable ! J'aime aussi me laisser porter, ne pas avoir des idées toutes calculées, ça enlève de l'attrait à la phase de rédaction. Le problème, c'est que trop de spontanéité et pas assez de calcul dans la phase préparatoire risque de mener à un abandon quand l'exaltation est retombée, c'est le risque.
Mmmh, je vois ce que tu veux dire ! Chouchouter des personnages qui, en fin de compte, n'existent pas, ça peut mener à un blocage. Peut-être essayer de réfléchir à des situations qui leur correspondraient dans cette phase où tu prépares tes personnages ? J'avoue que j'aurais du mal à t'aider, je n'ai jamais vraiment rencontré ce souci...
@Wendy a écrit :
Je suis du genre à laisser se dérouler l'histoire au gré de mon inspiration. Lorsque je structure trop à l'avance, j'ai l'impression que cela tue ma spontanéité, et j'aime bien me surprendre en écrivant! Ce qui ne veut pas dire que mes textes ne sont pas réfléchis. J'ai une idée précise de l'orientation que je veux donner, mais je me laisse beaucoup de liberté sur le chemin pour y parvenir... Disons que je joue à me tromper en écrivant: si je formule trop clairement ce que je veux, le récit m'ennuie, mais si je garde volontairement une part de flou, alors le défi est excitant!
Concernant l'élaboration des personnages, j'en essayé de faire des fiches en prévision d'un longue fic'. J'adore mes OC, mais je n'ai pas encore réussi (après trois ans) à écrire le premier chapitre de leur histoire! Je crois qu'en me focalisant trop sur les personnages, j'ai fini par les aimer plus que le récit. D'ailleurs je n'ai aucune idée des aventures qu'ils pourraient vivre #1_diablo12.gif C'est un peu bizarre, mais je les aime quand même.
Ha, la mise en page, parlons-en! J'ai une mise en page très précise sur mon logiciel de traitement de texte, qui correspond aux respirations du texte et qui a vraiment un sens, qui suit le déroulement des idées. Elle est très significative et j'y tiens, donc je suis régulièrement très frustrée de voir que le site des légendaires déforme complètement les retours à la ligne!!
Entre un retour à la ligne et un saut de ligne, il y a pour moi une différence. Mais dès que je fais un retour à la ligne sur le site, il me saute une ligne, ce qui fait perdre de sa forme à mon texte. Les paragraphes ne s'enchaînent plus comme je le voudrais et je pense que c'est mauvais pour la compréhension. Par exemple, j'ai un texte en prose qui utilise beaucoup de phrases courtes et de retours à la ligne. Les sauts de lignes sont très codifiés, ils suivent la pensée du personnage. MAIS sur le site des légendaires, mon texte est apparu très uniforme, avec des sauts de ligne entre chaque phrases, ce qui le dénature complètement!! Cela ne me convenait pas, alors je l'ai supprimé.
@DrewAce a écrit :
Conseil pour les débutants (dont j'en ai fait encore partie puisque j'ai écrit seulement 3 fics) :
Écrire doit être un plaisir, pas une contrainte.
Ce n'est pas parce que vous sortez votre nouveau chapitre avec 2 jours de retard que les personnes qui la lisaient habituellement vont la délaisser.
À partir du moment où vous écrivez un chapitre, ou un OS, et que vous vous sentez obligé : arrêtez et revenez lorsque vous serez prêt et bien déterminé à aller jusqu'au bout. Croyez moi que c'est difficile d'écrire quand on a pas envie et qu'on préfèrerait faire autre chose.
@Jadinamona a écrit :
Un très bon conseil @DrewAce comme quoi, on peut être débutant et avoir des bonnes astuces en proche #clin.gif
Je suis probablement l'exception qui confirme la règle, mais je me force. Je me force à écrire quand je n'en ai pas envie parce que j'ai besoin de garder le geste. Je sais que ça marche sur très peu de gens et que beaucoup voient leur qualité décliner en suivant cette tendance. Je n'ai jamais eu l'impression que c'était mon cas (du moins, on ne m'en a jamais fait la remarque). Certains auront besoin de se forcer, justement, pour garder un rythme et ne pas perdre l'habitude. Ma peur étant la page blanche pour l'avoir eue pendant deux ans, cette "technique" m'a permis d'être régulière et productive.
Je pense que tu as raison, beaucoup d'auteurs ne doivent pas se forcer, quitte à retarder un peu la publication de leur fanfiction. Toujours le faire par passion, pas par contrainte !
@Wendy a écrit :
Eh bien, puisque tout le monde peut donner des conseils, attaquons-nous aux personnages!
Inclure ses propres personnages dans un univers déjà existant est un défi excitant, mais avant de se lancer, il est bon de se poser quelques questions, histoire d'avoir un personnage réaliste qui ne dénature pas complètement l'histoire.
Tout d'abord, à quelle espèce appartient votre personnage? Gardez à l'esprit que chaque peuple, chaque espèce d'Alysia est spécifique et apporte des contraintes. Les elfes vivent à Astria et ne vont pas sur Alysia tous les matins, les Jaguarians sont rares en dehors de Jaguarys et il vous faudra une solide explication à la présence de l'un des leurs hors de la cité (s'est-il échappé? A-t-il toujours vécu au-dehors, sans connaître Jaguarys?), les Ouistitas détestent les humains, les Pirahnis sont en guerre avec les elfes (suivant la période à laquelle se déroule votre histoire)… ce sont autant d'éléments auxquels il vous faudra réfléchir.
Si l'idée d'un hybride vous tente, pourquoi pas? Mais attention: ne lui donnez pas uniquement les qualités de chaque espèce en oubliant complètement les défauts! Si vous créez (et je dis ça totalement au hasard) un mi-elfe mi-jaguarian, oui cet hybride sera poilu (et ce quel que soit son sexe), aura de grandes oreilles et une queue de chat, mais sera-t-il possible qu'il ait des pouvoirs élémentaires ou d'aussi bons réflexes qu'un Jaguarian? Pas forcément. Vous pouvez utiliser ces faiblesses pour donner un peu de profondeur au personnage: peut-être souffre-t-il de ne pas être plus comme un elfe ou un jaguarian «à part entière», peut-être est-il moqué pour son métissage et mal accepté dans l'un des deux peuples… Ce sont ces petits détails qui rendront votre personnage crédible et attachant.
Ensuite, quelles sont les capacités de votre personnage? A-t-il des pouvoirs, une grande force, est-il bon à l'épée, diplômé dans un domaine comme la médecine, l'archéologie ou autre? Un personnage n'a pas forcément besoin de capacités exceptionnelles pour être un héros, ni d'être le plus fort dans son domaine. Un simple humain sans compétences particulières peut se révéler être un très bon personnage!
Vous pouvez aussi créer un anti-héros, si ça vous tente, mais bon courage: Artémus en est un, et des plus réussi! Il y a une sacrée concurrence.
Dans le cas où vous choisissez un elfe, gardez à l'esprit que tous n'ont pas de pouvoirs élémentaires. Un elfe sans pouvoirs peut parfaitement être un héros, même si c'est vrai qu'on voit plus d'elfes élémentaires dans la Bd… Concernant ses pouvoirs, la plupart ne contrôlent qu'un ou deux éléments maximum, même les elfes élémentaires (voir Gryf WW qui n'en contrôle qu'un). C'est très rare d'en contrôler trois, et quatre relève quasiment de l'impossible.
Quelle est la personnalité de votre personnage et plus important encore, quels sont ses défauts? Si vous souhaitez écrire un personnage équilibré, essayez de lui construire une personnalité crédible, avec de vrais défauts (jaloux, colérique, antipathique, vantard, naïf, impulsif, paresseux…). Même les héros ont leurs petites faiblesses! Certains aspects de sa personnalité peuvent être un poil contradictoires, comme dans la vie réelle: nous ne sommes pas des être toujours cohérents… Par exemple, Jadina adore l'aventure mais regrette son confort, Danaël n'aime pas admettre qu'il se trompe mais doute au fond de lui…
Les liens avec l'univers des Légendaires peuvent se manifester de multiples façons, que ce soient des lieux que l'on voit dans la Bd ou que votre personnage ait un lien avec les Légendaires. Si c'est le cas, quel est ce lien? A-t-il entendu parler d'eux après l'accident Jovénia? Leur en veut-il ou les admire-t-il? Bien sûr, tout dépend de l'époque à laquelle il vit.
Concernant le nom que vous choisirez, nul besoin de viser l'originalité à tout prix! Un peu de simplicité, un jeu de mot par exemple, ou un prénom trafiqué, peut être tout aussi sympa. Vous pouvez aussi essayer de lui créer un passé, une famille…
Bien entendu, chaque étape peut être suivie dans le désordre! Un dernier conseil: lorsque vous inventez ce personnage, allez à l'essentiel (contrairement à ce long message, hum). Décrivez-le en quelques phrases, et réfléchissez surtout à l'histoire, car c'est elle que vos lecteurs auront envie de découvrir!
L'idée principale, avec ces conseils, est d'éviter de créer des personnages «de trop», c'est-à-dire trop fort en tout (elle a vaincu Anathos en levant le gros orteil!), trop parfait (il n'a aucun, mais vraiment aucun défaut et tout le monde l'aime), trop copain avec les personnages principaux (c'est le meilleur ami monslave caché de Gryf qui n’apparaît pas dans les Origines parce qu'il s'est enfui à 10 ans sans être rattrapé par les Chasseurs de Nuit et qui sauve tous les Légendaires), bref, trop irréaliste! Un bon personnage est équilibré, on peut s'identifier un minimum à lui, même si c'est un méchant. Un personnage «de trop» peut vite devenir insupportable!
@Jadinamona a écrit :
J'ai écrit hier un article pour un concours pour lequel je suis juré (et organisatrice). Il porte sur les résumés et si cela ne vous sera pas forcément utile pour une fanfiction sur le site (les descriptions étant trop courtes pour rédiger un bon résumé), je pense que cet article pourrait en intéresser quelques uns pour poster sur d'autre plateforme (comme Wattpad).
Le résumé est un élément primordial qu’il ne faut surtout négliger.
C’est tentant de ne pas s’acharner sur la rédaction d’un résumé et de passer directement à la publication d’une histoire. Mais pensez bien au fait qu’un lecteur va s’y fier. Si votre résumé est bâclé, ou juste inexistant, le lecteur fuira, tout simplement. Certains pousseront leur curiosité jusqu’à découvrir le contenu, mais ils sont peu nombreux dans ce cas.
Il y a un nombre incalculable de résumés qui se limitent à « pas d’inspi, allez lire pour savoir ». Les formulations divergent, mais le sens reste identique. Forcément, en tant que lecteur, on est en droit de remettre en question le sérieux de l’auteur. Que ce soit par flemme ou par fuite face à la difficulté, le résultat est identique.
Car rédiger un bon résumé n’est pas chose facile. Personnellement, je m’y reprends souvent à plusieurs fois. Je rédige quelque chose, je pose mes idées majeures et puis je réfléchie : qu’est-ce qui est nécessaire ? Est-ce que tout est compréhensible pour un lecteur lambda ? Il faut se mettre à la place du lecteur. Vous, vous connaissez votre univers et vos personnages sur le bout des doigts, mais qu’en est-il de vos lecteurs ?
L’exercice est donc complexe et les goûts de chacun font que le résumé, aussi bon soit-il, ne plaira pas à tous. Ne vous découragez pas si vous n’avez pas d’idées, si le résumé ne remplit pas vos propres exigences. Recommencez autant de fois qu’il le faudra. Le résumé est la vitrine de votre histoire, autant la soigner autant que vous le pourrez. C’est un petit bijou, un joyau qu’il vous faudra polir pendant des semaines si le besoin s’en fait sentir. Certains parviendront à produire une ébauche satisfaisante très rapidement là où d’autres auront bien plus de difficultés. Cela dépend également des histoires, du contenu, certains romans sont particulièrement difficiles à résumer, tenez-en compte.
Bien évidemment, veillez à soigner la forme comme le fond. Les fautes dans un résumé, ça ne fait pas envie. Surveillez également votre ponctuation, la formulation de vos phrases, variez votre vocabulaire. Beaucoup de points importants d’un roman sont également transposables à la conception d’un bon résumé. Pour ceux qui ont l’orthographe en horreur, il existe des sites plus ou moins performants pour vous aider à éliminer les fautes coriaces. Scribens n’est pas mal pour enlever le plus gros des erreurs. Il existe également Antidote qui est le meilleur des correcteurs, mais qui a un certain coût, il y est donc bien moins accessible que d’autres sites en ligne.
L’idéal n’est pas de surcharger le résumé. N’essayez pas de trop en dire, même si c’est tentant et que faire un choix parmi tout ce que vous souhaiteriez développer dans ces quelques lignes n’est pas aisé. L’idéal serait l’équilibre parfait, ni trop, ni pas assez. Dites-vous également que deux lignes suffisent rarement (sinon jamais) à faire un bon résumé. Vous ne pouvez pas en dire assez pour attiser l’attention du lecteur et le pari sera manqué.
Le but du résumé est d’accrocher l’attention du lecteur, d’attiser sa curiosité. Pour se faire, je vous conseille de prendre un soin tout particulier à la chute de votre résumé. Il faut qu’il y ait une accroche, pas forcément le suspens, mais quelque chose qui nous tienne en haleine. Evitez à tout prix les « Pour le savoir, allez lire son histoire » ou toutes les formulations du même goût. C’est inutile, on se doute que le contenu répondra aux éventuelles questions sous entendues ou explicites de votre résumé.
Quelque chose que, plus personnellement, je ne vous conseille pas de tenter, c’est les interrogations comme accroche. Elles peuvent fonctionner, mais je dois dire que c’est assez rarement le cas. Les « va-t-elle parvenir à résister à l’attraction de ce beau brun ténébreux ? » rencontrent en général pas l’effet escompté. Je pense qu’il est bon de sous-entendre de manière très implicite ces questions, que les lecteurs se les posent plutôt que vous les lui souffliez. Vous gagnerez en tact et en efficacité.
Enfin, gardez en tête qu’il existe, sur Wattpad comme partout ailleurs, des centaines et des centaines de résumé. Alors oui, il est difficile de sortir du lot, de faire preuve d’une implacable originalité et ce n’est pas en deux lignes que vous y parviendrez. Essayez de mettre le doigt sur des aspects originaux de l’histoire, redoublez d’ingéniosité dans vos tournures comme dans votre vocabulaire, éliminez les fautes. Ce sont autant d’éléments qui feront que, peut-être, votre résumé touchera un public plus large et attiré par un résumé qui se démarque des dix précédents.
Pour conclure cet article, et j’espère de tout cœur qu’il vous aura été utile, j’insiste encore sur un élément : le résumé est la devanture, une vitrine, de votre histoire. Il est primordial et même indispensable d’en faire un solide atout !
@Jadinamona a écrit :
Passons aux émotions !
Les émotions, c'est un élément important de votre histoire, fanfiction ou roman. J'ai tendance à dire que sans elles, votre œuvre perd de sa substance, de son âme, elle devient vide et fade. Tout ceci pour vous dire à quel point ce n'est pas quelque chose à négliger.
Comment écrire un sentiment ? Le plus simple, c'est de se baser sur ses propres émotions. Comment ressentez-vous la haine ? Physiquement, je veux dire. Il faut transmettre le ressenti, partager l'émotion à votre lecteur. Il faut se baser sur des ressentis universels : une sueur froide, une sensation d'étouffement, l'adrénaline qui se répand dans le corps. Il y a mille et une façon de le faire, mais ne vous contentez pas de "Gryf a peur", ce n'est pas suffisant, il faut compléter l'émotion afin de la rendre plus réelle, plus transcendante. S'il s'agit d'une émotion que vous ne connaissez pas : imaginons une peur mortelle, un danger tel que vous n'avez jamais été confronté. Imaginez-vous simplement y être confronté et réagir en conséquence. La clé, c'est le réalisme. Ce n'est pas chose aisée de transmettre un sentiment, c'est un exercice qui prend du temps, du vocabulaire et je pense que la lecture vous permettra d'approfondir l'art de décrire une émotion.
Je pense écrire prochainement un article là-dessus (toujours pour le concours pour lequel je juge), alors je complèterai probablement ce que je viens de vous partager.
@Saurus a écrit :
Personnellement pour la description je fais comme si j'étais une caméra :
Je commence par une description globale du lieu, de son atmosphère puis je me concentre successivement sur chaque élément important. De même je les décris de manière d'abord générale puis de plus en plus précisément comme si je zoomais et que je naviguais entre les différents détails. Puis quand c'est fini je passe à l'élément suivant.
Ensuite les métaphores et les comparaisons (désolé si on a l'impression d'être en cours de français) rendent souvent bien compte des effets. Exemple :" la mer d'arbres" semblent s'étendre à perte de vue et ondoyer, bruisser, au contraire de " l'immense forêt".
Enfin pour les distances je n'utilise jamais de mesures précises pour éviter de faire une description trop mathématique et me repose plus sur des termes comme "environ sept mètres" ou "deux fois la hauteur du garde". Pour me représenter les distances je fais un petit croquis du lieu à décrire, ça m'aide à appréhender les mesures.
Voilà, j'éspère que cela sera aussi utile que les autres conseils de ce topic l'ont été pour moi !
@Jadinamona a écrit :
Suite à la demande, je vais tenter de donner quelques conseils relatifs aux décors
C'est quelque chose de difficile, j'ai aussi du mal à constituer un décor cohérent et qui parle aux lecteurs. Parfois, je me montre assez évasive pour cette même raison, par facilité.
Déjà, ne faites pas de liste de course ! N'essayer pas de tout décrire, ce sera fastidieux et il vaut mieux laisser une petite part à l'imagination du lecteur ! Les descriptions ne doivent pas être des pavés indigestes, décrivez un peu, puis ajouter des petites informations ici et là.
Pour ce qui est du décor type paysage, je vous conseille de vous rattacher à une ambiance : l'aube, une odeur particulière de la nature qui s'éveille, le chant des oiseaux, etc. Je pense que c'est la meilleure manière de rendre votre description vivante et pertinente.
Certains éléments sont plus durs à décrire que d'autres, je parle notamment de l'architecture (là, j'avoue que je galère, ni plus ni moins). Je vous conseille cependant d'enrichir votre vocabulaire. Ce conseil vaut pour toute description, mais des termes précis pour un décor type architecture un peu spécifique, ça peut rendre l'ensemble plus accrocheur. Cherchez sur des dictionnaires de synonyme et vous pouvez également trouver des techniques dans vos lectures. Comment l'auteur décrit-il la végétation ? L'exercice peut grandement vous aider à garnir vos propres descriptions (sans toutefois plagier, on reste sur de l'inspiration, rien de plus).
J'espère que ces petits conseils (c'est assez maigre, mais j'avoue ne pas être très douée à ce niveau, mes connaissances sont donc assez limitées) vous auront aidées. Si jamais quelqu'un a une astuce à partager à ce sujet, nous serons ravies d'en prendre compte !
@Jadinamona a écrit :
Je suis heureuse si mes conseils t'ont été précieux.
C'est effectivement intéressant et je pense également qu'être trop précis dénaturerait le texte. Je suis entièrement d'accord pour ce qui est d'entrecouper les passages de descriptions de dialogue, d'actions,... Je pense que de longs paragraphes de descriptions alourdissent l'ensemble en plus de le rendre très indigeste.
Merci pour tes précisions :3
@Jadinamona a écrit :
Passons à de nouveaux conseils axés sur les critiques.
Les critiques touchent à tout, et pas simplement à l'écriture. Sachez que, pour ouvrir cet article, vous recevrez des critiques quoi que vous fassiez. Que ce soit de l'écriture, du dessin, du théâtre, de la danse, du chant. Vous n'y échapperez pas et c'est la première chose à avoir en tête.
Ensuite, il faut savoir reconnaître les bonnes des mauvaises critiques. Autrement dit, les critiques méchantes, destinées à vous blesser et rien de plus, et les critiques constructives. Un "c'est moche" ne doit pas vous atteindre, mais vous devez prendre en compte les "c'est pas trop mal, mais attention à ta ponctuation...". Il y a une grosse nuance entre les deux, aussi il ne faut pas vous attaquer à ceux qui essaient, avec plus ou moins de tact, de vous aider à progresser. Etant quelqu'un de très critique, c'est très désagréable d'avoir l'étiquette de la méchante scotchée au front. Distinguez bien les deux ! Vous avez le droit d'avoir un regard critique sur votre travail, parfois les conseils ne sont pas bons et l'auteur de ces conseils ne le sait parfois même pas. Parfois, vous êtes aussi aveuglé par ce que vous pensez être bon sans réaliser que la critique est fondée, il ne faut donc pas hésiter à se remettre en question autant que nécessaire.
Les critiques, de nature, blessent. Oui, ce n'est pas agréable. Je vous rassure ? Eh bien, elles ne le seront jamais. Vous n'aimerez jamais entendre que votre précieuse fanfiction n'est pas parfaite. Le premier réflexe, lorsqu'on reçoit une critique, c'est de se braquer et nier en bloc. Certains font exceptions, mais la plupart des auteurs, amateurs ou professionnels, ont ce réflexe. Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est de prendre du recul. Si besoin, ne répondez pas immédiatement au commentaire/retour négatif, attendez d'être calme si la critique vous a vraiment atteint.
Certaines critiques font plus mal que d'autres. Tout dépend de la confiance que vous mettez dans votre travail, de votre "ego". Oui, ces critiques risquent de mettre à mal votre ego, la confiance aveugle que vous portiez dans, admettons, la crédibilité de vos personnages. Certaines critiques vont vous amener à remettre en question des parts importantes de votre écriture, de votre histoire, peut-être même de votre manière de concevoir les choses. C'est douloureux, pénible, mais c'est un processus nécessaire à votre progression. Prenez le temps de réfléchir, ne vous précipitez pas, ne cédez pas à la tentation de rejeter en bloc la critique.
Pour conclure, je peux vous assurer d'une chose : si vous refusez les critiques parce qu'elles vous blessent, vous ne progresserez jamais. Ne cherchez pas à fuir les conseils, confrontez-vous à vos propres défauts, cherchez à être bousculé dans vos certitudes. Ces articles sont souvent tirés de mon expérience et, ici, c'est encore plus le cas. J'ai été de ceux qui repoussent les critiques, j'ai pris du recul tardivement, puis j'ai compris que je n'avais pas d'autres choix si je voulais progresser. Honnêtement, je dois énormément à ceux qui ont porté un regard critique sur mes écrits et je pense que je n'aurais pas fait la moitié du chemin que j'ai parcouru sans eux.
Les critiques, elles vous blesseront forcément, vous n'aimerez pas en recevoir sur l'instant, mais elles sont nécessaires si vous ambitionnez une amélioration !
@Wendy a écrit :
Je reposte ici des conseils concernant un type particulier de fanfiction: les «Next Génération». C'est un genre très populaire et je trouve bon de laisser ici quelques conseils le concernant. Ces conseils sont longs, donc le post sera en trois parties pour vous rendre la lecture plus facile.
Vous avez envie d'écrire ce type de fanfiction? Ces conseils sont pour vous!
Tout d'abord, gardez bien en tête que ce genre de fanfiction est extrêmement courant: vous en trouverez des dizaines et des dizaines sur le site. Si vous voulez écrire une bonne histoire, sortir du lot, apporter de la nouveauté à partir d'une idée très banale, il va falloir travailler sur l'originalité, et pas qu'un peu!
Ensuite, faisons une petite mise au point sur ce que veut dire «Next Génération». Il s'agit de la nouvelle génération d'un groupe de héros, ici les Légendaires (à moins que vous n'ayez l'audace de choisir les Fabuleux, par exemple?). Pour la plupart des auteurs de ces fanfictions, c'est surtout l'opportunité de créer des enfants à leurs personnages favoris pour leur faire vivre des aventures extraordinaires. Je vais donc, dans un premier temps, me focaliser sur cette idée, avant de passer à des propositions un petit peu plus originales.
Concentrons-nous d'abord sur les parents. Quels sont les couples qui ont eu des enfants? Vous pouvez respecter les couples de la série ou en créer d'autres. Tous les couples de légendaires ont-ils eu des enfants?
Une fois que vous avez défini cela, demandons-nous comment leur famille fonctionne, si cela a un impact sur nos héros, bien entendu, et si vous souhaitez développer les relations parents/enfants.
Les légendaires sont de bons héros, mais sont-ils de bons parents? Ils n’ont pas tous eu des relations très faciles avec leurs propres parents. Chacun d'eux a un passé familial assez lourd, ce qui peut se ressentir dans l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants. Les parents peuvent douter, ne pas savoir s'y prendre, avoir du mal à communiquer, vouloir à tout prix créer à leurs enfants une enfance opposée à la leur... Ils peuvent aussi ne pas être d’accord sur la manière de les élever, et se disputer pour cela. Après toutes les aventures qu'ils ont vécues, peut-être ont-ils très peur qu'il arrive malheur à leur enfants et ont tendance à les surprotéger? Ça pourrait être une idée à creuser.
Encore une question importante: les parents sont-ils toujours en couple au moment où se déroule l'histoire ou sont-ils séparés? Tout ne se passe pas toujours merveilleusement bien dans les couples… dans la série, on a l'exemple de Shamira et Albion qui sont séparés.
Avant de passer aux enfants, mettons-nous d'accord sur quelque chose de très important: l'accident Jovénia! Il me semble nécessaire que le sortilège ait été rompu pour que les légendaires aient eu des enfants, sinon c’est juste impossible… Vous allez donc devoir choisir un but, une motivation à vos héros. Le coup du grand sorcier qui essaie de conquérir la planète étant déjà pris, vous pouvez essayer autre chose (éviter une guerre, réaliser une mission diplomatique, chasser un monstre…). Vos héros ne sont pas obligés d’avoir le même fonctionnement que les légendaires d’origine: leurs buts en devenant des héros peuvent être différents, leurs quêtes également.
La suite au prochain épisode...
Wendy a écrit :
Passons aux enfants!
Commencez par définir qui sont les enfants de qui, s'ils ont des frères et sœurs et si oui combien, leur apparence, leur personnalité… Essayez de les construire comme un personnage sans parents définis, et seulement ensuite demandez-vous quelles sont les ressemblances que vous pouvez mettre. L'idée, avec cette technique, c'est d'éviter de redonner le même caractère que leurs parents aux enfants ou entre frères et sœurs… Dans la BD, on voit bien que Jadina et sa mère n'ont pas le même caractère, comme Shimy et son père, Razzia et Sheyla, Danaël et Ikaël ou Gryf et Kel-Cha. Bref, osez faire des caractères variés!
C'est pareil pour les fratries: il peut y avoir un seul enfant, trois filles, deux garçons, deux filles et deux garçons, une fille et deux garçons, vous avez de multiples possibilités!
N'oubliez pas de définir quels sont les goûts de ces enfants, ce qu'ils aiment faire, s'ils s'entendent bien avec leur famille… Physiquement, ressemblent-ils à leurs parents ou à un autre membre de leur famille (grands-parents par exemple)?
Ensuite, quel est l’âge des nouveaux légendaires? Même si on connaît les légendaires avec la tête d’enfants de douze ans, ils avaient plus ou moins 20 ans lorsqu’ils se sont regroupés pour combattre Darkhell, et plutôt 30 ans pour Razzia et Ténébris. Si les héros que vous créez sont trop jeunes, vous risquez de perdre en réalisme: donnez-leur un âge plausible pour partir à l'aventure!
Il faut trouver des prénoms à vos personnages. Choisissez quelque chose qui vous plaît, mais évitez le mélange des noms des parents! «Jadinaëlle» et «Razzébris», vraiment, êtes-vous sûr que ce soit une bonne idée? Donner un "vrai" prénom à votre personnage, un prénom qui ne soit qu'à lui, vous permettra de lui donner sa propre identité, et pas un simple mélange de ce que vous aimez chez les parents. Dans l’univers des légendaires, comme dans la réalité, les familles n’ont pas forcément des prénoms ressemblants (par exemple Adeyrid, Invidia, Kasino et Jadina ont des prénoms aux différentes origines: jeu de mot, déesse de la jalousie, lieu de jeu, pierre précieuse) et c'est tant mieux!
Passons à présent à un sujet très important et délicat lorsqu'on écrit ce type de fanfiction: quelles sont les capacités de ces enfants? Oui, les capacités qu'auront vos héros seront importantes, mais gardez bien en tête que les compétences ne sont pas forcément transmises d’une génération à l’autre. Ce n’est pas parce que vous avez un parent boulanger que vous savez faire du pain, donc c’est pareil si vous avez des parents magiciens, guerriers, chevaliers… Il faut éviter de créer des personnages qui seraient simplement un cumul de ce que l’on aime chez les parents! Les personnages doivent être équilibrés, avec leurs propres forces et leurs propres faiblesses.
Si vous choisissez par exemple que Danaël et Jadina aient une fille et un garçon, elle n’est pas obligée d’avoir le Bâton-Aigle et il n’est pas forcément chevalier! Il peut avoir des capacités magiques qu’il exerce grâce à un autre objet en jade G, elle peut être très douée à l’épée. Bref, innovez!
Un petit mot sur les hybrides, qui concerne directement les potentiels enfants de Gryf et Shimy. Certains points me semblent importants à aborder: la plupart du temps sont créés des hybrides elfes/jaguarians sans qu'on se pose trop de questions, mais le but de ce topic est justement d'en soulever.
Gryf et Shimy appartiennent à des espèces différentes. À cause de cela, une question très importante se pose: peuvent-ils avoir des enfants? Eh bien, pas forcément! Cela pourrait être très intéressant, car le couple pourrait avoir différentes réaction face à cela: vont-ils se séparer? Vouloir adopter un enfant? Continuer leur vie comme avant sans plus s'en préoccuper? Bien sûr, si l'histoire est centrée sur la deuxième génération, les décisions que je viens d'énoncer auront été prises des années avant le début de votre histoire. Elle peuvent simplement être évoquées au détour d'une conversation, par exemple.
Le cas de l'hybride elfe/jaguarian est intéressant pour illustrer les conseils sur les capacités de vos personnages. Dans l’hypothèse où il est possible qu’un Jaguarian et une Elfe aient un enfant, peut-il avoir des pouvoirs élémentaires ou son métissage l’en empêche-t-il? A-t-il d'aussi bons réflexes qu'un Jaguarian? Tout cela est important, car le personnage pourrait se montrer frustré de ne pas avoir de pouvoirs ou d'excellents réflexes, ce qui permet de lui donner de la profondeur.
Si vous cumulez les avantages des deux espèces sans leurs faiblesses, le personnage sera trop fort et donc peu intéressant. Les failles, les faiblesses, les doutes… sont aussi importants, voire plus, que les capacités: ils permettent au lecteur de s'identifier au personnage. J'en ai déjà parlé sur le post «construire un personnage».
Et n'oubliez pas: oui, une fille à moitié Jaguarianne aura des poils :
Le récap': prenons à présent chaque couple officiel de la série. Il y a toute une liste d'idées très classiques à propos de leurs enfants. Pour éviter de tomber dans le piège de ces clichés vus et revus, voici une petite liste de «coups classiques».
Gryf et Shimy… le coup classique! L'enfant ou les enfants de Gryf et Shimy existent. En soi, c'est déjà un miracle, j'en ai parlé dans le paragraphe sur les hybrides. En plus, il ou elle maîtrise les quatre éléments à la perfection depuis son enfance, et possède tous les réflexes des Jaguarians. Si c'est une fille, bien entendu ce sera une beauté froide comme maman qui a échappé aux poils de Jaguarians de papa. Elle s'appelle d'ailleurs Mary-Sue.
Jadina et Danaël… le coup classique! Leur ou leurs enfants hériterons tous des cheveux blonds de papa et des yeux verts de maman, à croire que des cheveux noirs et des yeux bleus sont un mélange impossible. Un garçon sera un chevalier courageux et une fille magicienne avec des manières: bref, la parfaite photocopie (version cliché) de leurs parents, sur tous les points.
Razzia et Ténébris… le coup classique! Sombres tueurs mystérieux et tourmentés, le ou les enfants de Razzia et Ténébris ne seront jamais tentés par les forces du mal mais rajouterons la touche gothique que vous attendiez dans l'histoire. Il ne sera jamais fait mention de leur relation avec leur père; Ténébris sera la seule figure parentale et on aura vite l'impression qu'ils n'ont aucun lien avec Razzia (ni lunettes, ni surpoids, ni gourmandise, ni connaissance de Korbo l'Archéologue Aventurier, rien).
Bien sûr, ce sont les plus gros clichés. Ils sont non-exhaustif et parfaitement discutables si vous le souhaitez.
Le prochain poste portera sur l'étape suivante, celle qui vous intéressera peut-être plus: votre groupe de héros «Next Génération» en lui-même.
@Wendy a écrit :
Je suis contente de voir que mes conseils vous ont plu :p
TC (je peux t'appeler TC?), j'adorerais lire une parodie de ce genre de fictions sous ta plume! @Saurus, je ne vois pas trop bien quels conseils je pourrais te donner, si ce n'est de ne pas créer un groupe trop semblable aux Légendaires, de bien respecter les particularités de chaque peuple et de ne pas omettre la terreur que faisait régner Darkhell si ton histoire se déroule à cette époque...
Troisième et dernier post sur les «Next Génération»: le groupe. Ici, tout dépend de si vous voulez faire une histoire centrée sur l'aventure ou bien sur les relations familiales entre Légendaires… la création d'un groupe n'aura pas du tout la même importance: capitale dans le premier cas, anecdotique dans le second.
La première étape est de choisir le nombre de membres de ce groupe. Combien vont-ils être? Ensuite, déterminez les liens qui les unissent, leurs relations. Y a-t-il des rivalités au sein du groupe, des tension? Tous ces petits détails, plutôt qu'une parfaite amitié, donnerons une identité, du caractère à votre groupe. Il me semble important, également, de déterminer la place et le rôle de chacun. C'est une étape déterminante de définir qui fait quoi, qui est le plus à l'aise pour les plans, qui joue quel rôle lors d'une bataille, qui assume le rôle de ''chef''… tout cela fait partie du fonctionnement du groupe. Les relations dans le groupe des Légendaires sont un bon exemple, mais là encore il y a quelques pièges à déjouer.
Ne décalquez pas l'attitude de vos héros sur celle des Légendaires: ce sont des personnes différentes, elles auront des relations différentes. De la même manière, deux filles ne sont pas obligées d'être des rivales ou de se chercher comme Jadina et Shimy dans le premier cycle: la sororité existe aussi.
Si vous avez choisi de reprendre les couples de la série, n'oubliez pas que certains de vos héros seront cousins: vous pouvez vous servir de ce levier pour leur créer des souvenirs d'enfance, une proximité ou au contraire une rivalité (la famille engendre parfois des tensions).
Ensuite, demandez-vous quelle est la motivation de chaque personnage pour rejoindre ce groupe. Chacun peut avoir des motifs différents, ou au contraire assez semblables, peu importe du moment que les motivations tiennent la route. La vie de héros n'est pas de tout repos: combattre des ennemis parfois à mort, vivre en itinérance… On doit pouvoir croire à ce qui pousse les héros à choisir cette vie difficile.
Est-ce par envie de suivre les traces de leurs parents, d'être «à la hauteur»? Ou bien ont-ils d'autres raisons? Il y a beaucoup de possibilités (vengeance, fuite face à des obligations, honorer la mémoire de quelqu'un, fort besoin de reconnaissance…). Ces motifs créeront un passé aux héros, peut-être aussi des failles, dont vous pouvez vous servir dans l'histoire.
Dans les parties précédentes, je vous conseillait également de créer un but à votre groupe: vous pouvez aussi choisir de leur donner un antagoniste récurrent (dans le cas des Légendaires il y a Darkhell ou Skroa par exemple), mais cette idée est utilisée dans la plupart des récits d'aventure: vous pouvez emprunter ce chemin ou chercher à vous en démarquer. L'avantage d'un antagoniste récurrent, ou d'alliés récurrents de cet antagoniste, c'est qu'il permet de créer un fil rouge, c'est-à-dire une histoire qui guide les aventures des héros. Ce fil rouge peut aussi être une quête: inverser l'effet Jovénia en est un, mais cela peut aussi être un but personnel poursuivi par un personnage (devenir plus sage, plus fort, plus responsable, gagner l'admiration de quelqu'un…) et bien d'autres choses encore.
Je pense avoir fait à peu près le tour pour ce type de groupe. Passons à présent à une idée bien plus intéressante que les «enfants des Légendaires»...
Vous ne voulez pas forcément avoir le même métier que vos parents? Eh bien eux non plus!
Il y a de multiples raisons pour lesquelles les enfants des Légendaires (s'ils en ont, car rien ne les oblige à en avoir) pourraient ne pas vouloir suivre les traces de leurs parents. On a tendance à l'oublier, car le plus souvent l'auteur de ce type de fanfiction s'identifie très fortement à l'un de ses personnages, et comme la plupart des Légenfans trouveraient ça génial de vivre des aventure comme leurs personnages préférés, ils n'imaginent pas qu'on puisse vouloir le contraire!
Mais peut-être que les enfants des Légendaires n'ont pas envie de se battre. Peut-être que l'aventure leur fait peur, parce que le récit des aventures de leurs parents les effraie. Ou alors, il est possible que les Légendaires aient tellement peur qu'il arrive quoi que ce soit à leurs enfants qu'ils les ont surprotégés et élevés à l'abri des dangers, les rendant ainsi très craintifs.
Et pourquoi ne feraient-ils pas déjà quelque chose qui les passionne dans la vie, quelque chose qu'ils n'échangeraient contre rien au monde? Je vous glisse quelques idées: une princesse d'Orchidia qui aime son peuple, la politique et qu'un avenir de reine n'effraie pas, un ou une médecin, mage, diplomate, professeur, un prince qui rêve d'être utile à Orchidia mais qui ne peut pas héritier du trône puisque c'est un garçon, d'une femme Faucon d'Argent (oui Saryn me manque), d'un marchand/une marchande, d'un inventeur/une inventrice… Le nombre de métiers passionnants est infini, et oui, il est tout à fait probable que les enfants des Légendaires aient leurs propres buts dans la vie, leurs propres valeurs… et leurs propres goûts, car tout le monde ne rêve pas forcément d'une vie d'aventure.
Ou bien, tout simplement, peut-être qu'être des héros n'intéresse pas du tout les enfants des Légendaires. Vous n'avez pas forcément besoin de grandes justifications au fait qu'ils choisissent de ne pas reprendre le flambeau.
Mais, me direz-vous, comment écrire une fanfiction «Next Génération» dans ce cas? Eh bien deux voire trois choix s'offrent à vous.
- Soit vous persistez dans l'idée de raconter la vie des enfants des Légendaires, et dans ce cas vous aurez une histoire assez différente, sans groupe de héros, sans aventures contre le mal, mais vous pourrez développer d'autres récits, alterner les points de vue… cela peut être tout aussi intéressant.
- Soit vous souhaitez reprendre le groupe de héros et leur faire vivre des aventures, et dans ce cas vous allez créer de nouveaux Légendaires, qui, ô comble de la surprise, ne seront pas les enfants des premiers! Eh oui, ceux qui veulent reprendre le flambeau n'ont pas forcément de liens familiaux avec les premiers Légendaires… Les membres de ce nouveau groupe pourraient être des admirateurs de nos héros (pour x ou y raison), qui souhaitent combattre à leur tour. Peut-être que certains pourraient essayer de rencontrer d'anciens Légendaires pour devenir leurs apprentis?
Une fois de plus, essayez d'éviter le copié-collé. Si certains de vos héros peuvent avoir les mêmes motivations que leurs prédécesseurs, ne prenez pas les mêmes peuples ni les mêmes pouvoirs, en tous cas pas dans les mêmes proportions. Trois humains, un elfe et un jaguarian, c'est tentant, mais trop semblable au groupe d'origine (et n'oubliez pas que les Jaguarians sont très rares en dehors de leur cité; la coïncidence serait vraiment énorme). Vous pouvez introduire d'autres peuples (les Piranhis, les Marakas, vous avez l’embarras du choix!), plus d'elfes, etc.
N'oubliez pas, si vous voulez mettre un ou une elfe: il ou elle n’a pas forcément besoin de pouvoirs élémentaires pour être intéressant(e).
Les elfes semblent être de bons archers, de bons navigateurs et pêcheurs. De ce que l'on en voit dans la série, ce peuple est plutôt guerrier!
Si vous voulez vraiment attribuer des pouvoirs élémentaires (je rappelle quand même que ces pouvoirs sont rares): n'en donnez pas quatre, ça n’arrive que très rarement au cours des siècles, et trois c’est déjà énorme. Pensez plutôt à un ou deux qui sont les proportions les plus courantes, et aux éléments de la terre et de l'eau qui sont les plus communs.
- Vous pouvez également choisir un entre-deux, c'est-à-dire un groupe mixte entre un ou plusieurs enfants des Légendaires et des héros aux origines plus diverses. Entre «les enfants de» et les «nouveaux», il peut y avoir une superbe entente mais aussi des tensions, des conflits liés à des visions différentes de ce que devrait être le groupe des Légendaires.
Cette option a le mérite de satisfaire ceux qui ne conçoivent pas que les nouveaux légendaires n'aient pas un «enfant de» dans leurs rangs, mais aussi de vous permettre de créer des histoires d'amour originales, car rappelons-le, les enfants de Jadina et ceux de Ténébris seront cousins, ce qui réduit les possibilités (les légendaires feront tous partie de la même famille à un moment ou à un autre)!
Dernière idée, pourquoi cette fanfiction concernerait-elle forcément les Légendaires (dixit la fille qui n'a fait qu'en parler tout le long)? Il y a d'autres héros sur Alysia et Astria. Vous pouvez raconter les histoires des nouveaux Fabuleux, des nouveaux Faucon d'Argent… ou créer un groupe de héros concurrents, par exemple. Là encore, il y a matière à explorer bien des idées différentes!
Eh bien, je crois que c'est tout… enfin, façon de parler. Si vous avez envie de discuter certains points, je suis ouverte aux questions. Si vous avez lu ces messages et souhaitez toujours partir sur une vision très classique des «Next Génération», libre à vous, mais bonne chance! Ce genre est si répétitif qu'on tombe souvent (involontairement) dans la parodie.
Je laisse la place aux autres pour les prochains conseils. ^^
@Jadinamona a écrit :
Tu veux le secret d'une bonne fin ?
La fin ou le dénouement est une étape qu'il ne faut pas négliger. C'est aussi source d'angoisse pour l'auteur, on peut en avoir peur pour plusieurs raisons : peur de décevoir et peur de tirer une croix sur des personnages qu'on aimait sincèrement.
Il n'y a pas de vrai secret. Je ne peux pas te dire : fais une happy end. Non. Mon premier roman, celui qui paraît dans quelques mois, n'a pas une fin vraiment heureuse (oups, j'espère ne spoiler personne). Je sais que j'avais très peur de la réaction de mes lecteurs. Eh bien, ils ont très bien pris la nouvelle, à l'exception d'un ou deux qui étaient un poil choqués, ce que je peux comprendre. Il n'y a pas de cocktail vainqueur. Ce que je peux te conseiller, c'est d'y réfléchir, de l'appréhender sereinement. Ne vois pas ta fin comme quelque chose que tu dois absolument retarder. Réfléchis-y régulièrement si tu n'as pas d'idées précises, demande-toi quelle fin conviendrait en fonction du ton du roman.
Dis-toi aussi que le lecteur gardera une image particulière de la fin. C'est triste à dire, mais un livre peut perdre de sa valeur si la fin est bâclée, comme il peut devenir un coup de coeur si le dénouement est original. Je sais que je réfléchie à ma fin de la manière suivante : est-ce que je veux offrir une fin heureuse, est-ce réaliste au vue de la situation (eh oui, si tes personnages sont coincés dans une situation impossible, la sad end est parfois le mieux, le plus cohérent en tout cas, sauf si tu arrives à agencer une fin heureuse qui serait réaliste) ? Ou encore : est-ce qu'il serait juste de voir les personnages s'en sortir ? Je sais que je vais prochainement écrire un roman historique portant sur le début du XIXe siècle, l'âge de la jeunesse romantique, donc et je ne me voyais pas inventer une happy end impeccable. Je sais que je pense beaucoup à mes fins en me demandant quel message je veux transmettre : de l'espoir ou quelque chose de plus dur ? L'un n'est pas plus réaliste que l'autre et tu peux aussi opter pour une fin plus ouverte, ni très joyeuse, ni franchement triste. Je sais que ça m'arrive très souvent aussi.
Enfin, la fin n'est pas à bâcler, le lecteur ne doit pas ressentir que tu te débarrasses de l'histoire parce que tu en as assez et que tu veux absolument la conclure dans les plus brefs délais. Prends ton temps. Pas de "... et il mourut. Fin" Il faut du tact et soigner absolument ton dénouement, pour les raisons évoquées plus tôt. J'aime les fins poétiques, qui prennent au coeur, les fins qui ne laissent pas indifférentes. C'est plus personnel, mais je pense honnêtement qu'une fin doit refléter son oeuvre et ne pas témoigner d'une qualité moindre. Donne le meilleur, réécrit plusieurs fois le passage en question s'il le faut, mais ne donne pas l'impression de te débarrasser de quelque chose, le lecteur s'en apercevra forcément.
Je pense avoir fait le tour, ces conseils se sont transformés en petit article à nouveau, mais la question était très pertinente à mes yeux :3
@Sayana a écrit :
Oui, je sais pas comment le dire, mais sa m'as consolé ^-^ j'avais commencé une fic's qui est toujours dispo, et je jongle entre le continuer et pas la continuer. Je pense que le plus facile pour moi se serait effectivement d'écrire des petit texte comme des OS et, si je pense en être capable, continuer entre temps ma fic's, mais juste cela. Car j'ai tendance à commencer trop de fic's en même temps et sa les fait "pourrir" (terme extrêmement moche.) En tout cas ton conseil m'as donnée envie d'avancer doucement mais sûrement, je pense qu'écrire mais idées dans des OS de sorte à ce que se soit finie en un seul post, c'est pratique. J'ai peur de faire des chapitres irrégulier mais j'espère compenser avec quelques petits texte qui feront sans doute tout juste une page word, en tout cas, merci à toi ;3 je me sent apaisée.
@Jadinamona a écrit :
Merci d'avoir pris la peine de venir et de lire tous ces conseils, ta bonne volonté est déjà un très bon point.
Tu as un problème très courant, que ce soit chez les très jeunes auteurs ou chez les moins jeunes. Tu as envie de tout faire à la fois, des idées qui pop partout et l'envie de t'en occuper, pour finalement perdre tout attrait dès que tu t'y mets. Je pense, je l'ai détaillé dans un de mes petits articules, mais tout cas est différent, que tu devrais prendre le temps. Ne fonce pas tête baissée dès qu'une idée géniale te prend. Attend, prends le temps d'y réfléchir : as-tu vraiment de développer cette idée ? Laisse passer quelques jours, quelques semaines même. Il m'arrive d'attendre un an avant de me concentrer sur une idée, justement parce que c'est la meilleure manière d'aller au bout. Fais des fiches au besoin, approfondis ton idée, tu remarqueras vite si elle en vaut la peine ou non. Si, en fin de compte, tu perds de l'intérêt, ce n'est pas grave. Laisse l'idée poser un peu et tu devrais avoir ce problème de manière moins automatique. Au besoin, écris des textes très courts dans un premier temps. Tu n'auras pas le temps de te dégoûter de l'idée et tu pourras écrire ce qu'il te fait envie sur le moment.
Pour ce qui est de ta confiance en toi, c'est très difficile à résoudre. C'est un travail sur soi qui te prendra sûrement des années. Il m'arrive d'avoir des moments où je déprime complètement, où je trouve mon travail fade, sans intérêt. J'ai une technique qui ne fonctionnera peut-être pas : j'écris. J'écris et, au pire, je reviens plus tard sur le moment qui ne me plaît pas. J'avoue que c'est tellement personnel que j'ai du mal à te donner un vrai conseil, pour le coup.
Qu'est-ce que tu entends par réalisme ? Le réalisme de l'intrigue, des personnages, des dialogues ? Il en existe des tas et je pense que le mieux, c'est de lire, ça aide à trouver des repères. Après, tu peux te demander : est-ce qu'un être humain réagirait de cette manière ? Quel cheminement de pensée le mène à agir de la sorte ? Comment réagirait ce personnage face à cette situation ? J'ai pour habitude de créer une pièce de théâtre dans ma tête lorsque j'écris, je m'imagine précisément des comédiens jouer ce que j'écris (ça, c'est un réflexe d'auteur passionné de théâtre, mais tu peux aussi t'imaginer un film, si ça peut t'aider). Après, c'est un coup de main à prendre et qui, effectivement prend du temps à avoir en main. Je le sens, maintenant, quand des dialogues sonnent faux. Il m'arrive de me tromper, ça arrive à tout le monde, mais les interrogations que j'ai développées plus haut pourraient t'aider. Gardez-les en tête (à modifier selon les circonstances) et essaie de les avoir bien en tête quand tu écris.
@Jadinamona a écrit :
C'est très gentil, je suis ravie d'avoir su t'aider. Je connais beaucoup d'auteurs (ma propre sœur en fait partie) qui ont ce souci.
Ne te presse pas, écris cette fic quand tu en as l'envie. Je suis du genre à me forcer, mais j'en ai l'habitude et je ne te le conseille pas si tu as l'impression que la qualité est moindre quand tu n'en as pas l'envie. Ecris des petits textes, ça permettra aussi à tes lecteurs de patienter. Dis-toi qu'un lecteur fidèle, un lecteur fidèle, attendra aussi longtemps qu'il le faudra. Ne te mets pas de pression, écris quand tu en as l'envie et la motivation et les textes courts peuvent tout à fait être une solution :3
@petitefleur a écrit :
J'arrive un peu tard, bien que ça fait plusieurs fois que je lis ce topic et cette fois j'ai une question.
Je ne sais jamais quelle longueur je vais donner à mon texte pour qu'il soit agréable à lire. Personnellement, les textes trop longs ne me donnent pas vraiment envie, et les trop courts non plus. J'ai essayé de demander à mes frères et soeurs mais aucuns n'étaient d'accord. Certains trouvaient que le texte était trop long et d'autres non.
Autre problème, j'ai beaucoup de frères et soeurs (famille ré-composée), et ce n'est pas toujours la meilleure chose pour rester concentrée. Je me suis aussi habituée à écouter d'une oreille distraite pour voir si tout allait bien. Du coup, je suis souvent distraite quand il s'agit de relire, je lis les phrases en étant concentrée sur autre chose (j'espère que quelqu'un comprend ce que je veux dire).
Donc, en fait, ça fait deux choses. Est-ce que quelqu'un a une quelconque technique pour ces problèmes que je n'arrive pas à résoudre depuis longtemps ?
Jadinamona a écrit :
La longueur d'un texte dépend de là où tu comptes le publier.
Sur le site, tu le sais, le minimum est d'une page Word. J'avoue ne pas être très fan des textes à rallonge, je me perds facilement. Je pense qu'il ne faut pas (ou éviter) d'excéder les dix pages Word. Le mieux, c'est d'écrire ce que tu as à dire, ce n'est pas grave si la longueur varie. Je pense qu'un texte entre 1500 mots et 3000 mots sont ce qu'il y a de mieux pour la lisibilité. Cela vaut également pour Wattpad, mais là-bas, je dirais qu'il ne vaut mieux pas franchir le cap des 2500 mots pour ne pas perdre de lecteurs. C'est subjectif, certains disent que cela dépend du genre (une romance nécessite moins de développement qu'un roman de fantasy).
Donc, c'est toi qui vois ! Si tu es lancée dans une idée, ce n'est pas utile de te couper au beau milieu, mais si tu franchis le cap des 5 000 mots, il vaut peut-être mieux t'arrêter là). Je pense que tu devrais avoir une vague idée de la longueur de tes chapitres. Dans mon cas, tout dépend de l'œuvre que j'écris. Le roman fantastique sur lequel je travaille tourne autour des 1500-2000 alors que ma fanfiction historique est autour des 3000-4000 mots. Essaie d'avoir une idée vis-à-vis de ce que j'ai précisé plus haut !
@Saurus a écrit :
Voila, vu qu'une idée m'est arrivée je vais la développer, en espérant que cela puisse en aider certain (je suis en retard, comme d'habitude...). Je compte me pencher sur l’atmosphère.
C'est un des aspects les plus importants d'un texte pour moi, ce qui va vraiment lui conférer un cachet, quelque chose qui le démarquera. Je divise son utilisation en trois catégories: les personnages, les lieux et les scènes. Ce n'est bien évidemment qu'une division strictement personnelle, je n'ai pas la prétention d'établir des règles immuables ;) Tout le reste de ce post est écrit dans cet état d'esprit, même si ce n'est pas toujours stipulé.
Tout d'abord, pour chacune de ses catégories, il est important de savoir ce que l'on veut faire passer comme atmosphère: mystérieuse, drôle, effrayante... En bref définir clairement comment on conçoit l'élément en question. Ainsi on pourra mieux par la suite le faire sentir à son lecteur.
Pour les personnages cela se répercute sur la manière dont on décrit le personnage. Qu'est ce que l'on voit d'abord du personnage: son gros nez, sa cape ou ses yeux méchants ? Il sera donc respectivement présenté comme comique, mystérieux ou menaçant. La manière dont il s'exprime influe également beaucoup sur l'aura qu'il dégage, que ce soit son accent, les verbes de paroles employés ou son vocabulaire.
Au niveau des lieux on le perçoit également avec le premier élément souligné par le narrateur qui donnera tout de suite une tonalité à l'espace: morbide si c'est un crâne, fascinante pour un lustre de cristal etc... À voir si le reste du récit va contredire ou approfondir cette première impression. Les cinq sens doivent idéalement être mis à profit pour caractériser le lieu, chacun apportant un détail qui a son importance pour immerger le lecteur dans l'atmosphère du lieu. Ce n'est pas toujours possible évidemment mais je pense que trois devraient constituer le minimum d'une description classique (c'est encore une fois un avis personnel).
Enfin les scènes sont le résultat d'interactions entre des lieux et des personnages. Ainsi ces deux éléments sont à contrôler pour constituer une atmosphère dans une scène. Il faut s'intéresser aux atmosphères individuelles, et de l'influence qu'elles auront sur le lecteur, sur ses présupposés. On peut tout harmoniser, un antagoniste effrayant dans un château sombre et terrifiant, ou bien en jouer, un personnage comique devenant sérieux pour signifier le dramatisme de la scène.
Voilà, j'espère que cela sera clair et utile, si vous avez la moindre question n'hésitez pas à me demander des précisions, j'assayerai de répondre le plus vite possible :)
@gryfpazur a écrit :
Comment travailler lés fautes d’orthographe ? Je reviens de Pologne 🇵🇱 et je fais trois fote par phrase sans l’auto correction .
@TCXXIV a écrit :
Je pense pouvoir répondre un petit peu déjà, mais n'hésitez pas à rajouter des éléments :)
Premièrement, si tu veux écrire avec moins de fautes, je te conseille d'utiliser le correcteur automatique afin d'éliminer les plus importantes. Cela ne sera pas forcément efficace pour les erreurs de liaison, de syntaxe, de conjugaison, mais ça éliminera les plus "grosses" fautes d'orthographe. Après, les correcteurs automatiques peuvent aussi se tromper parfois, mais de manière générale ça aidera ton texte à être écrit plus correctement ;)
Cependant, le correcteur auto reste un moyen palliatif et temporaire ! Il peut avoir un effet inverse (si tu te reposes trop sur le correcteur ou la suggestion de mots, tu peux arriver à oublier l'orthographe correcte des mots car tu ne prends plus la peine de les écrire correctement ou entièrement ! Je parle d'expérience, j'ai tout désactivé quand je me suis aperçue que j'avais des hésitations de plus en plus régulières pour écrire, et pourtant je n'ai jamais eu de souci avec l'orthographe... Alors prudence malgré tout !)
La solution à long terme est de lire beaucoup. Attention, pas lire n'importe quoi ! Si tu lis des fanfictions du site, souvent de personnes assez jeunes, il peut y avoir pas mal de fautes d'orthographe et ça n'aidera pas. Je parle bien de lire des livres ou des textes corrigés (certaines fanfictions du site sont très bien écrites et irréprochable niveau orthographe (une petite erreur ça arrive à tout le monde)) ; plus tu liras des mots, des phrases, etc., plus tu vas enregistrer les bonnes orthographes ! De plus, cela va te permettre d'enrichir ton vocabulaire et de découvrir potentiellement beaucoup de mots ; et si tu ne comprends pas leur sens, regarde les définitions ! C'est important de comprendre ce qu'on lit :)
En résumé, je te conseille d'utiliser pour l'instant le correcteur automatique après avoir écrit ton texte, pour que ça reste toi qui l'écrive. Mais, en parallèle, mets-toi à lire tout ce que tu peux ! Si tu as besoin de suggestions de lecture, il y a des topics à ce sujet dans la section Autres :)
C'est possible que les autres ne soient pas de mon avis, alors j'attends de voir ce qu'ils vont dier :o
@Wendy a écrit :
Travailler l'orthographe demande un peu de temps et de mémoire, mais c'est tout à fait faisable. J'ai quelques astuces qui pourraient te convenir:
*Utilise le dictionnaire et fais des listes. Lorsque tu as un doute, n'hésite pas à aller chercher le mot qui te pose problème dans un dictionnaire, ou dans un petit manuel prévu à cet effet, qui te donne l'orthographe des mots sans la définition (ces manuels sont souvent petits et on trouve rapidement puisqu'il y a moins de pages). Ensuite, tu peux recopier le mot qui te pose problème plusieurs fois dans un cahier, en essayant de bien mémoriser son orthographe. Le mot devrait te revenir plus facilement la prochaine fois!
*Lis des livres. Je suppose que tu le fais déjà, mais essaie de bien de concentrer sur les phrases, et donc les mots que tu as sous les yeux. Si tu connais déjà l'histoire, tu n'as pas besoin de focaliser toute ton attention dessus, donc essaie de remarquer les mots, des les retenir, voire même de te les répéter à voix haute en les épelant.
*La dictée, cet exercice détesté par tant d'élèves, est pourtant très utile. Tu peux demander à un membre de ta famille de te lire un texte pas trop compliqué pour commencer. Lors de la relecture, souligne bien les mots qui t'ont posé problème, et recopie-les plusieurs fois. Laisse passer plusieurs jours, puis refais la même dictée et vois si tu t'es amélioré. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, apprendre l'orthographe demande du temps! Tu peux refaire plusieurs fois la même dictée: tu vas finir par la retenir, et tu retiendras aussi l'orthographe des mots.
J'espère que ces astuces pourront t'aider. Bon courage! :)
@Saurus a écrit :
Je vais juste ajouter que quand tu te relis, tu peux faire plusieurs relectures :
-une première pour l'orthographe des mots uniquement
-une deuxième pour le respect du pluriel des noms
-une troisième l'accord sujet verbe
-une quatrième pour l'accord nom adjectif
-une dernière pour vérifier de manière globale
J'espère que ça pourra t'aider :)
@MargoShimy07 a écrit :
MERCI . Merci pour tout ses conseils qui nous aident tous énormément j'en suis sûr.
Tout ceci est primordial pour moi vus que je veux devenir mangaka et auteure de roman également si j'ai le temps bien que je me consacre surtout aux mangas alors vraiment Merci ! Merci @Jadinamona et tant d'autres pour nous aider avec ce super topic ! J'ai moi même une petite question concernant l'écriture.
Comment choisir un bon titre . Un titre beau et accrocheur ? C'est l'une des choses qui m'exaspère le plus. Je ne trouve jamais un BON titre .
Après pour les fautes d'orthographe je suis dyslexique dyshortographique donc j'aurais encore du mal c'est évident mais je suis sur que ce topic pourra m'aider ! Je me répète vraiment mais un immense MERCI.
Jadinamona a écrit :
Oh, désolée, j'ai oublié de te répondre hier soir, alors me voici :
Le titre :
Il doit avant tout t'être personnel, même si tu peux t'inspirer de genre de titres qui te plaisent (issus de certains romans, par exemple. Préfères-tu les titres poétiques, ou les titres comprenant des jeux de mots (je pense notamment au Coma des mortels de Maxime Chattam qui m'a marquée ou même mon propre roman : Au diable les anges) ? Tu peux aussi chercher un titre plus épique, plus marquant et là je pense aux Cicatrices du monde qui marquent les esprits à coup sûr.
Il y a des titres, vus et revus, qu'il faut éviter. Je pense aux titres tels que ; une elfe pas comme les autres, un ange déchu, etc. Ce sont des titres qu'on trouve trop et qui n'attirent pas forcément les foules. Essaie d'éviter le cliché et là je pense à tous les titres qui comprennent le mot amour (type "un amour impossible"). Essaie de te démarquer et, surtout, essaie de trouver un titre qui résume bien ton œuvre, son ambiance comme son contenu. Il faut que ça soit fluide et il peut contenir un seul mot (dans ce cas là, il faut très bien le choisir) ou plusieurs.
Le titre peut te venir immédiatement, avant même que tu aies commencé à travailler sur l'œuvre : une évidence. C'est plutôt rare, mais ça arrive. Il peut, au contraire, se montrer très tardif. Dans ce cas-là, ne panique pas. Si tu as vraiment besoin d'un titre en urgence, choisis un titre provisoire, tu pourras revenir sur ta décision plus tard !
Voilà, voilà, je pense avoir fait le tour, je complèterai au besoin plus tard et j'espère avoir répondu à ta question. Je suis ravie que ce topic t'aide, ça me fait très plaisir. Merci à toi !
@Saurus a écrit :
Pour le titre, je pense que tu dois réfléchir déjà à l’atmosphère que tu veux transmettre. ce sera la première chose que le lecteur verra, alors il doit bien résumer le style d'écriture que tu y pratique.
Ensuite, il est de bon ton d'y faire apparaitre le thème de ton histoire, que ce soit de manière explicite ou plus discrète. Par exemple, ma fanfic qui traite des suites du conflit Galinas/Chiridirelles se nomme "le prix du sang" en référence au conséquences de la guerre.Il ne faut par contre pas dévoiler toute l'intrigue dedans, laisser planer un mystère autour afin de le rendre plus attrayant.
De manière plus générale un titre doit bien sonner, être agréable à lire. Essaye de prononcer ton titre: est-ce qu'il est agréable à l'oreille?
Enfin, si tu n'as pas d'idée, regarde les titres qui te plaisent et essaye de comprendre pourquoi. Ne fait pas de copier coller, mais inspire toi d'eux pour essayer de faire un titre qui soit accrocheur.
J'espère que mes conseils étaient clairs et qu'ils auront pu t'aider, si tu as des questions n'hésite pas.
@Shimybg a écrit :
Hey hey. Je suis ce topic depuis un ptit bout de temps. Je voulais vous remercier pour ces conseils très...conseillés. J'essaie de les appliquer dans ma fic même si ça reste difficile.
Bon maintenant passons à la question : Est ce que vous aurez un conseil pour rendre plus envoutant un texte. Genre par exemple, être à fond dans la tristesse et emporter le lecteur dans le cœur du personnage ?
Jadinamona a écrit :
Ne t'inquiète pas, c'est normal que tu aies des difficultés au début. Je t'encourage à persévérer, tu vas y arriver ;)
Mmmmh, pour compléter ce que j'ai pu dire sur les émotions, je dirais qu'il faut travailler l'ambiance.
J'ai tendance à penser qu'un texte avec une ambiance particulière peut faire toute la différence. L'ambiance, c'est comme l'âme de l'écrit, on s'y accroche parfois plus qu'à une émotion clairement dite. Elle peut se retranscrire par un détail tout bête. Admettons : il pleut, votre héroïne est d'humeur chagrine, vous pouvez décrire le dessin des larmes sur son visage, la manière dont ses larmes se mêlent à la pluie, le ciel gris qui gronde au-dessus de sa tête. C'est cela précisément qui est difficile avec l'ambiance, il n'y a pas de recettes miracles ! Parfois, vous pourrez y mettre toute la bonne volonté du monde, le texte sera fade, dépourvu d'ambiance, ça ne se contrôle pas et il y a des jours sans.
Je pense que créer ce genre d'ambiance, une ambiance maussade, par exemple, peut amplifier une émotion jusqu'à la rendre palpable. Pour créer une ambiance, le meilleur conseil que je puisse donner est de détailler, de donner des détails qui rendront le texte unique, des détails qui se prêtent à l'ambiance (voire exemple plus haut). Ne vous contentez pas de décrire grossièrement, ça ne fonctionnera pas pour créer une atmosphère, sauf si l'absence de descriptions correspond avec l'atmosphère que vous cherchez à transmettre. Vous pouvez aussi moduler votre vocabulaire, chercher des mots plus doux, aux sons plus suaves, pour une scène d'amour, des termes plus durs s'il s'agit d'une scène qui s'y prête et j'en passe.
Voilà, j'espère avoir indirectement répondu à la question tout en traitant d'un autre sujet. Je pense sincèrement que l'atmosphère peut aider à transmettre une émotion :3
@alshimy6 a écrit :
Bonjour, je viens de decouvrir se topic. Quelle bonne idée, je trouve ça très gentil... ^^
Ça tombe bien car j'ai en effet une petite question... Souvent dans mes fan fictions ou autres, j'ai bcp de mal à m'arrêter quand j'écris, ce qui rend mes histoires assez lourdes, j'ai même l'impression que ça en devient ennuyant. Comme dans les passages de livre que l'on passe car ils sont trop longs...
J'aimerai bcp avoir des conseils dessus. ^-^
Merci d'avance
@Jadinamona a écrit :
Avec plaisir :3
Je suis contente que le topic puisse t'aider, il est là pour ça !
Je pense que le souci est le dosage.
La peur d'en faire trop ou pas assez (chez les jeunes auteurs, c'est le pas assez qui prône, mais ça varie en fonction des personnes), ça peut paralyser et c'est compréhensible. Je te conseille de te demander si ce passage est primordial ou si tu ne te répéterais pas un peu. Se poser des questions, se poser les bonnes questions, peut permettre de savoir où tu en es et de raccourcir certains passages trop longuets. Après, c'est possible que ça ne soit qu'une impression. Demande un avis impartial pour en être sûr et avant de toucher à quoi que ce soit !
Le but, c'est de trouver un bon équilibre entre dialogues, descriptions et actions. Tu n'y arriveras probablement pas partout (et là encore, ça n'a rien d'anormal), mais c'est quelque chose qu'il faut avoir en tête. Des pages et des pages de descriptions, c'est indigeste, tout comme des pages entières de dialogues. L'objectif est de trouver un bon équilibre et ça requiert souvent du temps et de la pratique. Ne te décourage pas si tu n'y arrives pas du premier coup
J'espère avoir répondu à ta question :3
@alshimy6 a écrit :
Me revoici, ^^
En ce moment je suis en train de préparer une grosse fanfic' sur Shimy dans un autre style que ce que j'ai déjà fait précédemment et je me suis rendu compte qu'un de mes principaux problèmes était de devoir trouver d'autres "synonymes" pour parler d'un perso. Exemple:
Dans une histoire ou autres c'est assez rébarbatif que d'utiliser tjrs le même prénom ou expression pour parler de quelqu'un donc il faut varier, et c'est là où j'ai un réel problème.
Aussi lorsque j'écris des dialogues j'ai bcp de mal à trouver des verbes pour décrire dans quelle émotion est une personne. exemple:
J'aime les glaces dit-elle/soupira t-elle
Voilà, je ne sais pas si je suis assez claire pour que l'on puisse comprendre et m'aider.
En tout cas merci d'avance et bravo @jadinamona pour ta dernière fan fiction, j'ai adoré et je crois ne pas être la seule ^^
@Jadinamona a écrit :
Ah, les synonymes ! Pour désigner un personnage, c'est nécessaire. Pourtant, c'est difficile d'en trouver. Pour Shimy, tu peux utiliser, l'elfe, mais le reste dépend du contexte. Si c'est la seule femme, tu peux la qualifier de "jeune femme". J'utilise souvent les termes vis-à-vis quand un personnage s'adresse à un autre ("s'exclama patati à l'égard de son vis-à-vis). Cela fonctionne avec "interlocuteur", "homologue", "susnommé" s'il est nommé un peu plus haut. Je me base aussi sur l'âge, en essayant de ne pas en abuser ("le plus âgé", "son cadet"). Le tout est de ne pas surutiliser l'une de ces expressions.
Pour les verbes de paroles, je n'ai pas de conseils précis. Je dirais que tu peux en trouver sur internet et des très variés. Le tout est alors de ne pas se tromper de signification. Je ne peux pas te faire la liste de tous ceux que je connais (j'en oublierais la moitié et ce ne serait pas très constructif), mais je pense que tu peux trouver sans souci et faire le choix qui correspond le mieux à la situation, quitte à te faire un document qui fait la liste des verbes de parole que tu peux utiliser le temps de les avoir tous en tête.
J'espère avoir répondu à ta question et c'est avec grand plaisir :3
Comment créer des méchants réalistes ou au moins qui ne soient pas redondants et clichés ?
@CHarLoTtE a écrit :
Ah les méchants et moi, une grande histoire d'amour :')
Tout d'abord, je pense que l'antagoniste d'une histoire (le méchant) n'est pas forcément méchant justement.
Dans les cas les plus courants, les méchants sont dévalorisés. On leur attribue tous les pire défauts : égoïsme, fierté, ambition, sadisme (punaise c'est le parfait portrait de Serpentard en fait x)).
Mais l'une des choses les plus importantes chez les antagonistes, c'est de savoir que toutes leurs actions sont motivées par un but ! Sauf dans quelques rares cas, le méchant n'est pas psychopathe au point de tuer des centaines de personnes juste pour son propre divertissement.
Je pense que l'antagoniste est le personnage le plus intéressant d'une histoire : j'explique :
- Premièrement, imaginer le caractère du personnage, ses défauts mais AUSSI ses quelques qualités (ex : rusé, trop gentil (oui il pourrait très bien être trop gentil, ce qui décrédibilise son rôle de méchant (ex : Kylo Ren :3)))
- Deuxièmement, lui trouver un objectif, un but assez important pour expliquer toutes ses actions. Pourquoi pas raconter également une partie de son passé, ce qui l'a rendu méchant, ce qui peut engendrer son désir de vengeance par exemple !
- Et enfin, trouver une manière de l'introduire dans l'histoire, voir de créer l'histoire à partir de lui. Imaginer les horreurs qu'il pourrait commettre, les choix psychologiques difficiles qu'il doit effectuer ect...
Bon voilà j'espère avoir été claire, c'était pas trop des conseils, mais bon x)
@Wendy a écrit :
@ophelia
Ce n'est pas évident d'écrire les "méchants", et ce pour plusieurs raisons.
Il me semble que ton souci peut avoir plusieurs causes: est-ce que ta répulsion pour les méchants de ton histoire vient d'un trop grand attachement, d'une trop grande identification à tes héros? C'est bien d'avoir de l'empathie pour ses personnages, mais il faut aussi savoir s'en détacher (et c'est très dur, surtout pour de jeunes écrivains). Ou bien est-ce que tu as du mal à les écrire car dans tes références littéraires (que ce soit manga, romans, bd, fanfics...) les méchants sont trop peu développés/ne t'intéressent pas en tant que personnages, seulement en tant qu'obstacle à contourner? Il me semble qu'il est intéressant que tu te poses ces questions avant d'entreprendre la création d'un "méchant".
Concernant les clichés, tu les connais, mais tu les utilises quand même. Comment éviter ça?
Je te conseille de te replonger dans des histoires où tu as trouvé le méchant très mauvais, très cliché, et de prendre des notes. Si, si! Fais une liste des clichés et des lieux communs concernant les "méchants". Si tu es bien lancée, tu peux les classer par catégories (clichés physiques/moraux/histoire du perso...), ce qui te seras utile pour la suite. Car si faire cette liste te permettra de te mettre au point avec les clichés, de trier ceux que tu veux absolument éviter de ceux qui te paraissent un peu plus acceptables, elle te servira surtout lors de la création de ton personnage.
Une fois que tu auras une belle liste de clichés à éviter, voici venu le moment d'innover, d'inventer, de créer: bref, le moment le plus amusant. Et là, il faut se poser quelques questions.
La première d'entre elle te paraîtra d'une simplicité aberrante, mais allons-y quand même: qu'est-ce qu'un "méchant"? Qualifier quelqu'un de "méchant", c'est tout de même assez réducteur. De même, pour un personnage, il ne peut pas simplement être défini par ce statut. Un personnage peut être un grand obstacle sur la route de tes héros sans avoir spécialement une volonté de nuire à tout ce qui l'entoure, ou de détester tes héros.
Ici la solution pour toi serait de contourner ton problème d'attachement au "méchant" en essayant de lui inventer des motivations, de vraies motivations, pas seulement 'je suis motivé par ma haine des héros/de l'amour dans le monde/des petits oiseaux/etc). Un "méchant", un obstacle à ton histoire, peut simplement être quelqu'un qui fait son devoir (imaginons que tes héros soient des orphelins partis à l'aventure, un obstacle pourrait être une personne cherchant à les ramener à l'orphelinat. Peut-être qu'ils haïssent cet orphelinat, mais le "méchant" fait son devoir, il applique la loi). Un "méchant" peut chercher à atteindre un objectif qui soit en contradiction avec la volonté des héros, mais qui ne soit pas spécialement nuisible à l'ensemble de la population.
Ce qui nous amène à la deuxième question: pourquoi les héros considèrent-ils le méchant comme un méchant? En quoi est-il une menace? Est-ce un méchant "caché", quelqu'un qu'ils ne connaissent pas ou ne soupçonnent pas? Tu peux jouer sur cette ignorance pour rendre la menace plus tangible pour ton lecteur. Ou alors, est-ce quelqu'un qui a clairement fait comprendre qu'il ne se place pas du côté des héros?
Troisième question: qu'est-ce qui fait que mes héros... sont des héros? Il peut être intéressant de questionner ce statut également. Les héros peuvent avoir de très mauvaises motivations, faire des dégâts, agir égoïstement... certains auteurs présentent leurs héros comme des "sauveurs" sans objectivité alors qu'au fil de l'histoire, le lecteur peut se dire qu'au final, ils ne valent pas mieux que le "méchant" qu'ils combattent! Ça tombe bien, les Légendaires sont un bon exemple de héros qui n'ont pas toujours été exemplaires...
Ce qu'il faut retenir de ce processus de questionnement tient en un mot: nuance! Il faut toujours nuancer, héros, méchants, aucun n'est ni totalement bon, ni totalement mauvais. C'est de cette nuance que découleront des personnages de qualité. Une vision trop manichéenne de tes personnages les rendra vite ennuyeux.
Concernant ta difficulté à écrire des personnages que tu n'aimes pas, il n'y a pas de solution miracle: savoir se détacher des personnages que l'on aime le plus, ne pas essayer de leur aménager des aventures faciles et sans danger... Si l'on aime "trop" les gentils, on aura naturellement tendance à leur épargner bon nombre d'épreuves, et à leur créer des ennemis fades, sans réel pouvoir de nuisance.
Pour écrire un personnage que l'on aime pas, il faut savoir prendre du recul par rapport à ce que l'on est en train d'écrire. Une bonne façon d'éviter de trop favoriser le bonheur de certains personnages au détriment de l'histoire serait de concevoir quelque idées d'histoires avant d'avoir créé totalement les héros, de leur inventer une personnalité, un passé plus poussés seulement après avoir défini quel genre d'aventures tu veux leur faire traverser (attention cependant à ne pas trop ajuster leurs capacités aux épreuves qu'ils vont traverser; il faut bien un peu de difficulté).
Tu peux également essayer de partir du méchant pour créer l'histoire. Faire de lui/elle le point de départ peut t'aider à ressentir plus d'empathie.
J'espère que ces quelques conseils t'auront aidée! Si tu as besoin de précisions (j'ai peur de ne pas avoir été très claire par moments), n'hésite pas!
@MargoShimy07 a écrit :
Waw encore de supers conseils bien utiles #inlove.gif je vais en profiter pour approfondir d'avantage les ennemis . z'êtes vraiment en or ! Pour ma part j'ai une nouvelle petite question me trottant dans la tête.
Comment faire des transitions ? Je m'explique. Je réussi à peut près à faire des fins à suspens pour mes chapitres mais après j'ai du mal à enchaîner sur le prochain. Là par exemple je bug sur le début de mon chapitre 3 . Comment faire pour enchaîner de manière fluide ? Peut être cette question a-t-elle déjà était posée et que vous y avez déjà répondu. Au cas où dites le moi et je relirai mais je ne me souviens pas de ce point qui me bloque vraiment pour ce chapitre. Quand la fin est douce ça va pour enchaîner mais quand c'est en pleine action c'est tout de suite plus compliqué .
Merci encore milles fois pour vos merveilleux conseils et merci d'avance pour la réponse ^^
Jadinamona a écrit :
Je rejoins les conseils qui ont été donnés, je pense qu'un méchant doit être compris, qu'on puisse s' identifier. Sinon, tu risques de tomber dans le cliché du "grand vilain pas gentil", ce qui est dommage. Donne lui des motivations. Je compléterai au besoin ce qui a été dit :3
@ElsieDuBlog a écrit :
Je m'incruste pour compléter le sujet des antagonistes déjà bien fourni, à l'aide d'une astuce qui permet de situer vos personnages les uns par rapport aux autres et que certains connaissent peut-être déjà.
J'aime personnellement beaucoup utiliser la charte "d'alignement" tirée des jeux de rôles, que vous avez sûrement déjà vue dans des memes ou autres:
Cette charte permet de situer vos personnages quant à leurs but et motivations. Elle est composée de deux axes:
-A la verticale, de good (bon) à evil (mauvais) : désigne le but profond de votre personnage: veut-il le bien (général, ou bien d'un groupe de personnes) tel qu'il est communément décrit (protéger la vie, oeuvrer pour l'harmonie, etc) ou le mal (chaos, mort, destruction, you name it, mais aussi la domination d'un groupe de personnes sur un autre, etc)
-A l'horizontale, de lawful (loyal) à chaotic (chaotique, je suppose) quelque chose d'un peu moins facile à expliquer. Un personnage loyal respectera un code moral strict, qu'il soit issu d'une religion, un groupe, un ordre, etc, tandis qu'un personnage chaotique agit concrètement pour lui, selon ses propres règles, quitte à désobéir à la hiérarchie.
Entre chaque extrême, le personnage est neutre, et a donc un équilibre entre les deux.
Vous obtenez donc neuf combinaisons qui vont diriger la façon dont votre personnage se conduit, comment il va réagir, et qui peuvent également poser des conflits propres à chacun. Quelques exemples pour illuminer un peu tout ça (qui sont débattables, j'essaye juste d'expliquer dans les grandes lignes) :
-Saryn et Danaël font (faisaient) partie des Faucons d'Argent et c'est l'équivalent d'un genre de paladin/chevalier pour les rôlistes. Ils obéissent donc tout deux aux règles de cet ordre de chevalier, qui oeuvre pour la protection de l'ordre/harmonie/sécurité. Je pense qu'ils seraient donc lawful good (loyal bon). Le conflit classique du lawful good va être un conflit moral entre suivre aveuglément les règles dictées par sa hiérarchie ou bien écouter un instinct qui peut suggérer une autre direction.
-En acceptant l'esprit d'Anathos lors de sa Kalysta, Shimy répond au nom de ses envies et non pas pour le bien commun ou pour protéger les siens : pour acquérir plus de pouvoir, mais pas pour semer le chaos non plus. Je la verrais donc bien en Chaotic Neutral (chaotique neutre) puisqu'elle agit pour elle, ni pour le bien ni le mal.
Je ne peux pas vraiment donner d'exemple pour les méchants (qui était le sujet à la base, je sais) parce que je ne me souviens pas assez bien de l'histoire et de leurs motivations pour les analyser. Mais en cherchant un peu on peut qu'ils ne sont pas tous evil (mauvais). Ce qui fait d'un antagoniste un antagoniste, c'est surtout la façon dont il s'oppose au protagoniste (d'où anta, "contre/face à", en grec !). Le schéma classique reste bon/mauvais (ex: Sauton du Seigneur des Anneaux, ou Voldemort de HP, qui ne cherchent tout deux que le chaos; donc le protagoniste cherche à l'anéantir pour assurer le bien) MAIS deux personnages peuvent également être opposés par leurs méthodes (un loyal, l'autre chaotique) bien qu'ils cherchent la même chose.
Personnellement, je trouve les antagonistes les plus effrayants quand on arrive à s'identifier à eux. Un personnage dont on soutiendrait la cause mais qui proposerait des méthodes extrêmes pour y parvenir (je pense notamment à l'antagoniste de Inferno, dont j'ai totalement oublié le nom). Un méchant où on se dit, "mince, ça pourrait être moi". Et donc pas forcément d'alignement "mauvais".
Dernier point, tous les personnages évoluent, même s'ils sont bornés, parce que le contexte va évoluer autour d'eux et les forcer à réagir. Donc, l'alignement d'un personnage peut changer ! Par exemple, Danaël finit par quitter les faucons d'argent et passe donc plus du côté Neutral good (neutre bon) puisqu'il obéit à son instinct moral, qui reste inspiré du code de conduite de son ancien ordre. Un personnage peut subir une grande déception par rapport à un idéal qu'il poursuivait et en passer du côté opposé.
Je me suis un peu perdue en écrivant ça mais j'espère que ce sera clair et que ça vous aura aidé un minimum :)
@ElsieDuBlog
D'ailleurs (aucun rapport avec ce que j'ai pu dire jusque là mais bon) j'ai repensé à l'antagoniste et je me suis souvenue d'une image que j'avais vu sur Insta où l'antagoniste n'était pas un personnage. Voici l'image en question:
Ca devient un peu plus abstrait mais ça montre bien tous les conflits auquel peuvent se heurter votre protagoniste : d'une littérature classique où les hommes s'affrontent entre eux, tentent de soumettre la nature et se débattent contre la destinée, à une littérature qui perd foi en l'humanité (je pense aux dystopies notamment écrites pendant la Guerre Froide, du type 1984 de Orwell, mais pas que), jusqu'à une qui déconstruit le monde et la littérature-même (et notamment les dystopies qui suggèrent le dépassement de la technologie sur l'homme, et des peurs très actuelles).
L'image parle pour elle-même donc je ne vais pas tenter de l'expliquer plus parce que je vais m'embrouiller moi-même après x)
Ecrivez-bien et amusez-vous surtout, c'est le principal :)
@Gardien a écrit :
Je pense d'abord qu'il ne faut pas chercher à écrire de belles phrases trop longues, qui ne sont pas agréables à lire ; il faut quand même utiliser un vocabulaire un minimum sophistiqué, et que l'on puisse comprendre la tournure des phrases.
Il faut aussi faire attention à bien expliquer l'enchaînement des situations (ne pas le faire est un défaut que j'ai remarqué chez certains auteurs pourtant très bons) ; on peut commencer l'histoire par une scène d'action ou un dialogue, mais il vaut mieux ne pas écrire plus d'un paragraphe avant d'expliquer la situation et l'identité du protagoniste.
Je pense aussi qu'il faut obligatoirement un "méchant" dans l'histoire, mais ce méchant peut ne pas être un être vivant : il peut être représenté par un danger ou une menace (catastrophe naturelle, bombe prête à exploser) dont le rôle du protagoniste est de le contrer !
Quatrième conseil, que je pense être approuvé par tous les plus grands auteurs : il ne faut pas hésiter à faire du héros le perdant. Si à aucun moment il ne perd un combat ou ne rate un test, l'histoire devient vite lassante ; il est beaucoup plus intéressant pour le lecteur de découvrir comment il va se tirer de cette mauvaise situation ! Conseil 4 bis, qui va avec celui-là : ne pas donner de faiblesse au protagoniste ! On peut (et je pense même même que c'est obligatoire de) lui donner des défauts, tels que l'imprudence ou la naïveté, mais il vaut mieux éviter de lui donner un point faible spécifique du genre kryptonite, ou, comme dans Superman, les méchants n'utiliseront que ça pour le vaincre !
Dernier conseil, moins important mais que je trouve néanmoins indispensable à la bonne écriture de l'histoire : éviter les répétitions ! Si vous placez deux fois le même mot dans une phrase, cela devient vite très agaçant pour le lecteur !
@Wendy a écrit :
Je pense, contrairement à Gardien, qu'on peut autant donner un point faible spécifique à un héros qu'à une "méchant". Rien n'oblige votre "méchant" à n'exploiter que ce point faible, et vous pouvez remplacer la kryptonite par une terrible allergie à la banane si ça vous chante, car il n'est pas dit que les antagonistes soient forcément au courant de ce point faible.
Un exemple de point faible qui n'a pas été systématiquement exploité: le talon d'Achille. Avant qu'il ne soit tué à cause de cette faiblesse, Achille a remporté de nombreux combats... car tous ses ennemis n'ont pas utilisé (ou pas su utiliser) ce point faible. Encore une fois, tout est une question de dosage de la part de l'auteur; un peu d'imagination vous permettra d'éviter facilement cet écueil.
Je pense également qu'un "méchant" n'est pas obligatoire dans une histoire, tout simplement parce qu'en fanfiction ou ailleurs, vous n'êtes pas obligés de faire une histoire d'aventure. Si vous voulez raconter tel ou tel évènement paisible, ou une petite histoire amusante, ne bloquez pas votre processus d'écriture parce que vous n'avez pas trouvé de "méchant": le protagoniste d'une histoire n'a pas toujours de grand rival ou de situation très dangereuse à affronter.
Des obstacles, ou un défi personnel, pourquoi pas? Gagner une course, apprendre telle ou telle chose... sont autant de petits défis qui peuvent constituer les péripéties de votre histoire. Pour qu'une histoire soit agréable à lire, le héros n'a pas forcément besoin d'affronter dix situations dramatiques au petit déjeuner, de perdre trois fois des amis proches et d'affronter des méchants surpuissants.