Avant de lire cette fanfiction, il faut avoir lu Jadina à Halloween #1 (Oui car on lit le 1 avant le 2).

: Voyons. Reztons calmes. Il est de quelle couleur ?

: Ben... blanc, je pense... c'est un Larbosien.

: Blanc ? Un Larbozien ? Z'est une imitazion, alors ?

: Une imitation de cadavre ?

: Non, une imitazion de tapis.

: Mais non, pas une imitation de tapis ! C'est un vrai tapis, avec un vrai cadavre dessus !

: Ah ! bon... Et z'est un tapis de quoi ?

: Ben, de salle de séjour, je te l'ai dit !

: Oui, mais un tapis d'Alysia, ou d'Astria ? Tu ne comprends rien ?

: Un tapis d'Astria, véritable ! De Koléana ! Avec des petits losanges et des petites boules, en laine véritable, en coloris naturels, avec des franges sur les côtés, et le cachet de l'escouade bleue sur la facture !

: Ah ! ah ?...un tapis d'Astria avec un cadavre dezzus, z'est grave, z'est très grave...

: Sûrement, que c'est grave, puisqu'on l'a tué chez moi !

: Et tu dis qu'il a zaigné beaucoup ?

: Oh ! oui, partout !

: Alors, il est foutu.

: Oui, il est mort.

: Non, le tapis, il est foutu.

: Mais je m'en fiche ! Mais dis-moi ce que je dois faire, si tu vas venir, ou si je dois aller te chercher, ou si je dois appeler les pompiers, ou...

: Ah ! oui, tiens, les pompiers, z'est une bonne idée, ça. Appelle les pompiers, oui, ils vont arranger tout za.

: Ils vont enlever le cadavre ?

: Non, mais ils pourront te laver tout za à grande eau, et à grande eau froide. Et même le cadavre, qui zera tout propre comme un zou neuf, après.

: Mais nom d'Akamandis de s'il te plaît ! Tu ne peux pas venir, toi ? !

: Mais je n'ai pas une entreprize de nettoyage induztriel, moi ! Pour qui tu me prends ? Et d'abord, où est-ze qu'il ze trouve ton appartement ?

: Bou... boulevard Astérion...

: Tiens, vous habitez boulevard Aztérion avec Danaël et les enfants ?

: Euh... oui.

: Z'est un grand appartement ?

: Euh... un F5.

: Et vous payez combien de loyer ?

: 900 kishus par mois. Mais je ne vois pas le rapport...

: Z'est que j'ai toujours eu l'intention de déménager par là, avec Ténébriz et Amy. Mais 900 kishus par mois, za fait cher ! Il faudrait que je prenne un appartement plus petit. Hé ! Il faudrait auzzi que je prenne un appartement zans cadavre, hein ? Ah ! ah ! ah ! za ne te fait pas rire ?

: Mais qu'est-ce que je fais, moi, avec mon cadavre ?!

: Ezzaye le zel de Gulom.

: Quoi, pour quoi faire, du sel ?

: Peut-être que le zang, c'est comme le vin, il faut l'éponger avec du zel.

: Mais je ne veux pas éponger... je veux que tu viennes, je veux que tu l'enlèves (le cadavre, pas le tapis) sans eau, sans sel, et avec un culbutar... Tu n'as pas de culbutar, pour venir chez moi ? Même un girawa...

: Un culbutar ?! Un girawa ?! Comme tu y vas ! Z'est que nous n'en avons que deux. L'un  est malade depuis zix mois, et l'autre est avec mon couzin qui a dû aller voir za belle-zoeur qui a accouché. Tu comprends, je ne peux pas me déplazer comme za, moi. Et puis, qui est-ze qui va rezter à ma plaze, au criztaphone, pour prendre les appels comme le tien ? Qu'est-ze que tu aurais fait, toi, si je n'avais pas été au cristaphone, hein ?

: Mais en attendant, qu'est-ce que je fais ?...

: Écoutes. On est zamedi. Z'est le week-end. De toutes fazons, tu ne pourras trouver perzonne. Alors, rappelles lundi, hein ? On z'occupera de toi. Mais pas lundi matin, parze-qu'il faut le temps de ze mettre en route. Vers 14 h 30, 15 h, ça ira. En attendant, profites toi auzzi du week-end, pour aller à la campagne, par exemple. Ton cadavre, il ne va pas z'envoler tout zeul pendant ze temps là, hein ? Hé ! hé ! – Bon, allez, ze raccroche, hein ? Parze que on cauze, on cauze, et tu occupes ma ligne ; je pourrais rezevoir d'autres coups de criztaphone, et Razzia est là pour tout le monde. Allez. Bon dimanche, hein ? Et ne t'en fais pas : on est là. Bye bye !