Episode 1 : Nouveau monde, nouvelle vie.

Alysia. Royaume d’Orchidia. Prison d’Orchidia.

Le silence régnait dans la cellule de Jadina, ou… de la « fausse » Jadina. En effet, tout le monde l’accuse d’avoir été responsable de l’empoisonnement de la Reine Adeyrid, d’avoir tué la « véritable » princesse Jadina, d’avoir pris sa place et d’avoir jeté son corps dans les mines de la cité. Heureusement… si on le dit du point de vue des accusateurs. Les Légendaires ainsi que le Professeur Vangelis ont découvert la supercherie et l’ont « démasqué ». Elle fut enfermée, privée de ses pouvoirs par l’Antimag tandis que tous ses anciens amis sont convaincus de sa culpabilité. La Légendaire a fini par admettre sa culpabilité.

Dans la cellule noire et sombre, on pouvait voir une Jadina avec les cheveux vert pâle, un joyau frontal noir, et des veines noires sur tout le corps ainsi que des entailles et blessures provoqué par la torture et les bourreaux.

Elle était suspendue par des chaines attaquées à des embouts de son vêtement de prisonnière au-dessus d’une flaque de lave permettant de la maintenir au chaud. Ses mains et ses pieds sont emprisonnés dans des coques de métal pour éviter qu’elle se débatte, se libère ou d’utiliser ses pouvoirs malgré l’Antimag.

Celle-ci était plongée dans une torpeur dépréciative, ses cheveux sales et longs tombaient sur son visage déjà couvert dans l’ombre. Elle était complètement immobile.

Alors que le calme plat régnait dans la chambre, la porte s’ouvrit puis révéla deux gardes et un médecin poussant une table avec une seringue et une bouteille remplit d’un liquide noir. L’un des deux gardes portait une échelle suffisamment haute pour atteindre la prisonnière.

Garde 1 : « Franchement, ces journées sont d’une plaie… Entre garder les prisonniers, aller aux toilettes, garder les prisonniers, manger, garder ENCORE les prisonniers… »

Garde 2 : « Ne te plaint pas… t’es bien payé nan ? »

Garde 1 : « Ouais… Heureusement… (se tourne vers la prisonnière) Hé… On se réveille… »

Il tapote les jambes de la prisonnière mais celle-ci ne réagit pas d’un pouce.

Garde 1 : « Laisse-là, elle est replongée dans son sommeil. Je préfère ça quant à ses cris de douleurs… »

Docteur : « Vous l’entendrez gémir tout de même… Descendez les chaines. »

Le Garde détacha la chaine mère du mur et fit descendre lentement la prisonnière et la mit à la hauteur de l’échelle. Le docteur prit une injection dans la bouteille avant de retirer la seringue pour monter sur l’échelle avec un garrot. Il attacha le garrot sur l’un des bras de la prisonnière, visa la veine qui ressortait et piqua. La prisonnière se mit à gémir tout doucement à la douleur de la piqure et de l’injection. Le Docteur mit un pansement sur elle pour empêcher le sang de s’échapper. Il descendit et déposa ses affaires. Le garde tira sur la chaine principale, ce qui releva les chaines vers le haut et replaça à sa hauteur habituelle.

Garde 2 : « Allons-y vite, cette prisonnière pue. »

Garde 1 : « Tu veux une liqueur de Matasa ? »

Garde 2 : « C’est hors de prix… »

Garde 1 : « Je t’en offre, en tant qu’ami de longue date… »

Garde 2 : « Ah bah, ça c’est sympa… »

Docteur : « Vous m’en gardez une part ? J’en veux. »

Garde 1 : « Ok. »

Les gardes repartent de la salle accompagnée du médecin. Ils referment la porte laissant seule la prisonnière.

Le silence retombait dans la salle et rien ne bougea pendant un moment. Or, une lumière bleue commença à briller devant la captive. Elle scintilla de plus en plus, ce qui réveilla la jeune fille de sa torpeur.

Jadina (voix faible et cassée) : « Mais… Mais qu’est-ce qui se passe ? »

La lumière commença à aspirer la prisonnière mais celle-ci ne pouvait pas crier car étant trop faible et n’ayant pas le moral. Le vent fut si fort que la prisonnière était désormais à l’horizontale.

Les deux gardes rentrèrent en trombe dans la salle.

Garde 1 : « Ce n’est pas vrai… Elle essaye de s’enfuir ! »

Garde 2 : « Tiens ! »

Ils lancent leurs sorts mais ceux-ci furent aspirés par la lumière qui scintilla toujours plus fort. Les chaines qui tenaient la prisonnière commencèrent à se fissurer. Jadina était désormais évanouie car étant complètement résignée.

Plusieurs gardes arrivèrent dans la cellule et furent choqués de voir la scène.

Garde 3 : « Mais que se passe-t-il ? »

Garde 1 : « On ne sait pas ! Nos décharges n’ont rien fait ! »

Le directeur de la prison arriva dans la cellule. Il fut choqué de la scène.

Directeur : « C’est quoi cette lumière ? Qu’attendez-vous pour la contrer ?! »

Garde 1 : « Nos décharges n’ont rien fait contre. »

Directeur : « Bande de peureux ! »

Il arme sa bague de jade de Gaméragashé et envoya une puissante décharge mais la lumière l’aspira. Les chaines se cassèrent de plus en plus.

Directeur : « Quoi ?! Mon jade est d’une pureté de 60 % ! Il aurait dû détruire cette lumière ! »

Une chaine se brisa à la plus grande inquiétude des témoins.

Garde : « Ramenez une échelle ! »

Deux autres chaines se brisent, seule la chaine de la main gauche tenait la prisonnière.

Directeur : « Mais que fait le garde ?! »

Le garde revient avec l’échelle.

Directeur : « Essayez d’attraper la prisonnière ! »

L’échelle est mise en place et les gardes essayent d’attraper la prisonnière mais sans succès.

Garde 1 : « J’y suis presque ! Je la tiens ! »

Il attrapa la chaine et s’apprêta à la tirer mais… celle-ci se brisa, à la plus grande horreur des témoins. La prisonnière fut aspirée dans le vortex bleu et disparut complètement. La lumière finit par perdre en puissance jusqu’à finalement disparaitre. Tout le monde était sous le choc.

Garde 2 : « La reine va nous exécuter… »

Garde 3 : « Que fait-on patron ? »

Directeur : « J’en ai aucune idée… »

Garde 5 : « On est dans de sales draps… »

Alors que les employés de la prison étaient dans la consternation… Jadina était transportée dans un immense tunnel multicolore, profondément endormie, n’ayant aucune idée de ce qui va lui arriver.

 

A l’autre bout de l’Univers, dans une galaxie éloignée et inconnue des Alysiens, des Elfes ainsi que des Dieux.

Il y avait une planète bien particulière : En effet, elle était habitée par une race d’hommes ressemblant aux Alysiens mais étant directement issus de la Terre elle-même. N’ayant jamais connu la magie, ne possédant que leurs mains et leur savoir : ils fabriquèrent des technologies au fil des âges, construisirent des sociétés et vénèrent des Dieux issus de leur imagination car leur vie n’avait aucun sens. Il s’agit des Terriens.

Leur monde est désormais en plein âge moderne, où la pensée scientifique a pris le pas sur les croyances, la technologie s’approchait des Dieux d’Alysia mais n’égalait en rien leur puissance. A ce moment, 195 pays divisent le monde et chacun ont leur propre culture et particularité.

 

 

2022, République de France, Montpellier, quartier de Saint-Jean de Vedas.

Un frère et une grande sœur étaient en train de se promener pour rentrer dans leur maison après une petite journée. Ils avaient tout les deux les cheveux châtains et yeux bleus. Le garçon était habillé d’une chemise blanche et d’un pantalon noir. La fille portait une chemise bleue avec un pantalon ainsi qu’un petit béret orange sur la tête.

Frère : « Quand même, c’était une journée épuisante… »

Sœur : « Le Laser Game dans Odysseum était super fun quand même ! »

Frère : « C’était fatiguant quand même… Je veux me coucher dans mon lit. »

Sœur : « T’inquiète. Je te laisse la journée de demain pour toi. »

Frère : « Merci. »

Alors qu’ils se promenaient et rentraient à la maison. Ils passèrent à côté d’un parking mais ont un pressentiment.

Sœur : « Charles… Tu ne trouves pas que ce parking à une atmosphère… un peu étrange ? »

Charles : « On dirait bien… J’ai la nette impression qu’on passe à côté de quelque chose… »

Sœur : « C’est pt ’être à cause de la fatigue. On devrait rentrer plus vite. »

Charles : « Oui, pourquoi pas… »

??? : « Mmmmmm… »

Ils entendirent un gémissement venant d’entre les voitures.

Charles : « Pourquoi t’as gémi ? »

Sœur : « Ce n’était pas moi… Il y a quelqu’un dans ce parking. »

Charles : « Mais c’est qui alors ? »

??? : « Aaaaaahhh…… »

Le gémissement était cette fois celle d’une petite fille souffrante.

Sœur : « Houlà… On devrait voir ce qui se passe… »

Charles : « Attends, ça pourrait être un piège ! »

Sœur : « Si c’est le cas, le vieux pervers se prendra mon poing sur la gueule ! Ce n’est pas pour rien que j’ai fait de la self-défense ! »

Les deux adolescents s’avancent entre les voitures, s’approchant de plus en plus de la source des gémissements.

Charles : « Je sens le piège arriver… On devrait partir Martha… »

Martha : « On continue… »

Alors qu’ils firent un détour car la source était juste sur le côté, ils virent alors… une scène vraiment macabre. Ils virent une petite fille au sol. Elle était habillée d’une tenue légère blanche, elle était mal nourrie, ses veines noires se révélèrent sur toute sa peau. Mais le plus dérangeant est le fait qu’elle ait des chaines attachées sur des languettes sur les bras, des boules entourant ses mains et immobilisant ses pieds. Ce qui ressortait de l’étrangeté était ses cheveux verts et une sorte de joyau noir sur son front.

Charles : « Oh… putain… »

Martha réagit immédiatement et court vers la jeune fille. Elle colla son oreille sur la poitrine de la petite fille.

Martha : « Son cœur bat normalement et sa respiration est présente… Mais elle est très affaiblie. »

Charles : « ‘Faut appeler les secours ! »

Martha : « Attends ! On doit l’amener à la maison ! Papa et Maman sauront quoi faire ! »

Charles : « On doit se dépêcher ! »

Il prend la jeune fille sur ses épaules, les adolescents partirent en trombe du parking. Ils continuèrent à courir dans les rues pour finalement arriver devant leur maison. Ils étaient essoufflés mais la sœur se dirigea jusqu’à la porte de la maison et la mitrailla de coup. Finalement, un homme châtain âgé dans la 40aine ouvrit la porte. Il a une mine un peu irritée.

Homme : « Martha ?! Pourquoi tu frappes autant dans la porte ?! »

Martha : « On a une fille à sauver, Papa ! »

Elle pointe du doigt son frère transportant la petite fille, il resta en état de choc pendant quelques secondes avant de se reprendre.

Le père : « Entrez immédiatement ! »

Ils entrèrent dans la maison et arrivèrent dans le salon où attendait la mère, une femme aux cheveux noirs âgée dans la 40aine.

La mère : « Mais qu’est-ce… OH MON DIEU !! »

Le père : « Appelle les secours, Julia ! »

La mère : « J’y vais ! »

Elle prit son portale et commença à téléphoner. Le père quant à lui coucha la petite fille sur le canapé.

Charles : « On devrait enlever ces chaines et boules ! »

Le père : « Malheureusement, je n’ai pas de matériel spécifié pour ça… Je ne suis pas sûr que les tournevis suffisent à les enlever. »

La mère : « C’est bon ils sont en route… Où l’avez-vous trouvé ? »

Charles : « Dans le parking d’à côté, on l’a retrouvé par terre au milieu des voitures après entendu ses gémissements ! »

La mère : « Oh mon dieu… Il y aurait un fou dans ce quartier ? »

Le père : « De plus, il a l’air d’être esclavagiste, voire violeur. L’état de la jeune fille est affreux… »

Ils entendirent des gémissements et tournèrent leur regard. Ils virent la pauvre fille froncer les sourcils et ouvre les yeux à moitié. Elle regarda la famille qui se trouvait devant elle.

Jadina (voix extrêmement faible) : « Où… Où… Où suis-je ? »

La mère : « Tu es en sécurité… Ne panique pas… »

Jadina (voix extrêmement faible) : « Des… Des adultes ? Im… Impossible… »

La mère : « De quoi ? »

La jeune fille s’évanouit de nouveau.

La mère : « Jeune fille ? Jeune fille ! Elle s’est évanouie… Pourvu que les secours arrivent vite. »

Après plusieurs minutes d’attente interminable. Une ambulance arriva devant la maison. Des médecins sortent et sonnent à la porte.

Ambulancier : « Bonjour ! Nous sommes les secours ! »

La porte s’ouvre et révèle la mère.

La mère : « Vous voilà enfin ! Entrez ! Entrez ! »

Ils les guidèrent vers le salon et les ambulanciers virent la jeune fille sur le canapé.

Ambulancier 1 : « Oh mon dieu… »

Dit-il en sortant ses affaires et commençant à ausculter Jadina.

Ambulancier 2 : « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? »

La mère : « Nos enfants ont découvert le corps de la pauvre petite fille dans le parking d’à côté. On pense qu’il y a un homme malsain qui erre ou habite le quartier et qui lui a fait des choses sûrement odieuses ! »

Ambulancier 2 : « Je vois… »

Ambulancier 1 : « C’est bon… Son cœur bat normalement mais sa respiration est faible. Ces veines et ces cheveux m’inquiètent également. »

Ambulancier 2 : « Ne perdons plus de temps ! »

Il repart vers l’ambulance et revient avec une civière. Les deux ambulanciers installèrent la petite fille dessus et l’emmenèrent vers l’ambulance. Ils la mettent sur la table de l’ambulance, l’attache et mettent un masque à oxygène sur son visage.

Ambulancier 1 : « On vous donnera des nouvelles ! »

Les portes se referment et l’ambulance s’ébranle avant de s’éloigner dans la rue. La famille la regardait partir tandis que quelques voisins sortaient de leurs maisons.

Voisin : « Mais qu’est-ce qui se passe, monsieur Jean ? »

Le père : « Mes enfants ont retrouvé une petite fille que je soupçonne être victime de trafics. Elle est emmenée à l’hôpital. »

Voisin : « Oh… »

La famille se posait ces questions : Mais d’où vient cette fille ? Qu’est-ce qui lui est arrivée ?

 

A suivre… Réveil dans un hôpital et dans un autre monde.

Jadina se réveilla dans un endroit qu’elle n’avait vue et pouvait voir des adultes se déplacer partout. Elle voit bien qu’elle n’est plus dans Alysia. La famille Turia (celle qui a recueilli la jeune fille) découvre qu’ils ont affaire à une fille bien étrange suite aux résultats médicaux. Finalement, ils décident de la prendre sous leur aile.