Bonjour ! Je n'ai pas pu poster le week-end dernier, alors je poste aujourd'hui...Vous avez instalés vos décorations de Noël ? Moi pas encor... Bonne lecture !

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PDV Shimy :

Ou suis-je ? Je me lève.  Je suis dans un endroit…noir. Une lumière émane d’un coin de la pièce, dont je ne vois pas les bords. Je marche, mais j’ai la tête qui tourne. Je ne sens pas le sol sous les pieds…D’ailleurs je ne vois pas mes pieds, ni mes jambes…j’essaie de crier, mais seul de l’air sors de ma bouche. Je m’approche de la lumière, et découvre que c’est un écran. Ma vision est floue…ou est-ce l’écran ? Mais j’entends néanmoins les voix …des légendaires ! Mes camarades apparaissent peu à peu sur l’écran, les visages couverts de cendres et de poussières, une terreur sans nom sur leurs expressions. Les débris menaçaient de leur tomber dessus. Pourquoi ont-ils peur ? De quoi ont-ils peur ? Je cherche dans ma tête, jusqu’à me rappeler de la bataille…et du fait que la dernière image que j’ai en mémoire est celle d’Astra me fonçant dessus. A-t-elle prit possession de mon corp ? de mon esprit ? Sur l’écran, une voix sonore se faisait entendre se présentant comme nuit noir. Je vois mon corps s’envoler, et récupérer la pierre de Nyria parmi les éboulis. D’une voix semblable à la mienne, elle déclare :

-Je suis Astra et dorénavant, vous m’obéirez ! J’ai été prisonnière de la magie de cette pierre bien trop longtemps ! A présent, les erreurs de vos ancêtres vont vous retombez dessus, alors remerciez-les quand vous les aurez rejoints…

Misère ! elle va sans doute tuer les habitants de la cité ! me dis-je à cet instant. Non ! laisse les tranquilles ! je m’égosille, même en sachant qu’aucun son ne sort de ma bouche. Quand tout a coup, une forme noirâtre apparait devant moi. Elle ressembla à amy… 

-Ah ! Ne me parle pas de cette traitresse ! rugit la forme indistincte. On voyait peu à peu ses contours se formés, puis disparaitre a nouveau.

Quoi ?! elle entend mes pensées ?

-Evidemment que j’entends tes pensées, idiote ! J’ai pris possession de ton esprit.

Ho… et, qu’allez-vous me faire ?

-Rien ! Je vais simplement t’infliger le supplice de voir tes amis se prendre la plus grosse défaite de leur vie !

Nous avons combattu un dieu ! vous ne pouvez rien contre nous !

-Tu oublis que j’ai la pierre de Nyria en ma possession…la pierre…des dieux ! sur cette dernière phrase, je vis Astra (ou du moins son esprit) s’en aller. Je fixe mes amis sur l’écran. Puis je me roule en boule et commence à pleurer, envahis soudainement par un profond désespoir.

-Retour au dehors-

-Gryf ! réveilles-toi ! murmura Danaël. L’homme-bête ouvrit les yeux, et vit la tête de son ami penché sur lui. Il se releva tant bien que mal, et observa les décombres aux alentours.

-Que…

-Le bâtiment s’est effondré ! Par chance, les décombres ont formé une caverne. Il fait sombre, mais il y a une sortie, là-bas. Du bout du doigt, Danaël montra le filet de lumière qui parvenait de l’autre bout de la « grotte ».

-Comment vont Jadina, Ténébris, Razzia et lyos ?

-Bien…sauf Ténébris. Un rocher lui est tombé sur le crâne. Il faut la soigner au plus vite.

-Mais…Où ?

-Lyos affirme qu’une…secte pourrait nous aider. Il faut y aller. Maintenant.

-Je vous suis. Les deux amis se levèrent et marchèrent vers le groupe rassemblé près de la sortie. Jadina serrait sa sœur contre elle et Razzia lui tenait la tête en essayant tant bien que mal a stopper les saignements. Lyos s’approcha, et déclara :

-La secte dont je vous parle se trouve à quelques rues d’ici. Il faudra être prudent…

-on le sera ! le coupa Jadina. Il faut sauver ma sœur !

-Venez, dans ce cas, répondit Lyos, impassible. Il passa la tête par la sortie, leur fit signe, et s’en alla. Les légendaires le suivirent, razzia portant Ténébris dans ses bras. Ils étaient à l’arrière d la tour de cristal, et personne en vue. Lyos passa devant, et les emmena dans une petite ruelle. Une pancarte annonçait : « bienvenu chez gargouille et Cie » et une porte de magasin était ouverte. Lyos y entra, et les légendaires le suivirent sans bruit. A l’intérieure, des toiles d’araignées recouvraient la moitié du plafond et des étagères de la pièce. Jadina retint un cri de justesse en voyant une chouette empaillée. Tremblante, elle continua a marcher, sa main dans celle de Danaël. Lyos s’arrêta.

-Alors ? Que fait-on ? demanda Razzia, pressé.

-On attends.

-Quoi ?! Mais ténébris…Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un sac lui tomba sur le visage, coupant totalement la lumière. Il ne put crier, tout comme ses amis. Une fumée nauséabonde envahi la pièce, et le petit groupe tomba a terre, sauf Lyos. Il se tourna vers un coin de la pièce, et s’inclina.

-Tien tien…Lyos, petit traitre…

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voila ! J'espère que ce chapitre vous a plu !