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Fanfictions

The saga of Aiko

J'avais dit que c'était presque fini mais qu'il fallait pas s'attendre à ce que je le poste demain....  ^^' (sur mon post juste avant)

On va dire que j'ai été prise d'un élan d'inspiration XD 

Bref , je sais, je sais, j'ai tardé à vous poster son histoire. Mais elle est là ! Chapitre par chapitre bien sur, une patate magique sadique restera toujours une patate magique sadique >:)

Enfin voilà, je vous embête pas plus, bonne lecture ! 

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Aiko

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Le doux tintement des verres qui s’entrechoquent me parvient au oreilles. Les discussions animés, les disputes, les cris d’enfants, que se soit de joies ou de tristesse. Toute ses conversations forment un brouhaha ambiant qui rempli toute la place, dans les moindres recoins de la taverne.

Accoudé a une table, la tête posé sur ma main abîmé par les années et les entraînements. Je regarde une partie de la vie de chaque individu dans la pièce. Que se soit ce vieil homme dont la barbe qui était jadis noir de jais, ou encore ce jeune enfant qui fait ses premiers pas sous les cries de joies de ses parents, tous ont une vie différente et bien particulière.

Je m’arrête dans ma contemplation pour prendre une gorgé de ma boisson qui attend depuis plusieurs minutes sur la table de bois.

Je m’adosse sur la banquette tassé pas le nombre de personnes qui se sont assise là et regarde par la fenêtre. L’automne arrive, les arbres se teintent de couleur chaude. Quelque feuilles virevoltent dans la douce brise et les rues pavé sont couvertes d’une léger brume.

Je sursaute légèrement en entendant quelqu’un se poser lourdement sur le siège en face de moi. Je me tourne vers la provenance du son et me renfrogne en reconnaissant la personne devant moi .

 « Qu’est ce que tu fais là ? Je demande non sans cacher mon mécontentement

Moi aussi ça ne m’enchante pas de venir te voir mais c’est un ordre. Répond t’il.»

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Quelques années au paravent 

~~~

« ko-ko ? Tu viens t’entraîner ? Me questionne Saryn

J’arrive, J’arrive. Je lance. »

J’attrape mon épée et sort de ma tente au couleur froide. Saryn m’attend, les cheveux en batailles comme d’habitude. Mais c’est ce qui fait le charme de ma sœur .

« tu devrais t’attacher les cheveux ma Ko-Ko. Me dit elle »

Elle sort un élastique et attache mes cheveux violacées en un chignon mais en laissant quand même des mèches détachées

 « tadam ! S’exclama ma sœur

merci… je répond

 ha mais c’est pas fini. dit la rousse d’un ton malicieux »

Elle fait un sourire narquois et me fait la même petite couette qu’elle

 sérieusement ? Je soupire.

 mais oui, mais oui. Me répond la faucons d’argent en gardant son sourire »

Je lève les yeux au ciel et reprend mon épée que j’avais laissait au sol le temps qu’elle s’amuse avec mes cheveux. Saryn me suis sur le terrain d’entraînement et nous nous lançons dans un combat.

Le bruit du métal de nos épée qui s’entrechoquent, le gravier crissant sous nos pas, nos cheveux volants au vent et les gouttes de sueur perlant sur nos fronts . Tous cela forme une ambiance que peut être certains trouveront dérangeant mais moi, je m’y sent bien.

J’aperçois une faille dans la position de défense de Saryn et je n’hésite pas une seconde à m’en servir. Son épée vol un instant avant de tomber lourdement au sol dans un bruit sourd.

Un silence plane légèrement avant que le rire cristallin de ma sœur résonne dans l’arène vide à cette heure ci

 « tu m’as encore battu et sans utiliser ton pouvoir en plus, bravo ma ko-ko ! Souffla Saryn fatigué du combat »

Elle me sourit avant d’aller récupérer son épée. Soudain, j’entend des bruits de pas derrière moi, par réflexe je me retourne d’un coup, épée à la main, tendu vers le cou de la personne inconnue.

  « Hé, doucement . Toujours sur les nerfs toi. Lance narquoisement Ikaël »

Il pose son doigt sur la pointe de mon épée pour la baisser avec un sourire narquois.

 « Qu’est ce que tu fous là ? Je demande avec politesse (pas du tout)

 Du calme, du calme. Je viens juste m’entraîner. Rigole t’il »

Je me retourne pour aller boire un coup.

 « entraîne toi avec Saryn. je dit tout en m’éloignant

 c'est se que je comptais faire. Répliqua le roux

Ramène toi . Déclare Saryn d’un ton provocateur. »

Ils s’engagent dans leurs combat tandis que je sort. L’air encore frais du matin me chatouille les narines et me pique les poumons. Je regarde autour de moi la brume qui, petit à petit, s’évapore, révélant la forêt encore à l’ombre. Quelques gouttes de la rosée du matin tombent des feuilles avant de venir s’écraser sur le sol dans un bruit presque infime.

Je ferme un instant les yeux, écoutant le doux bruit de la forêt qui se réveille. Les oiseaux chantonnant leurs premiers notes de la journée. Le murmure du ruisseau au loin, les craquements des branches sous le passage de petit être . Je me détend légèrement à l’écoute de ce doux mélange de bruit.

J’ouvre instantanément les yeux lorsque j’entendis un craquement à quelque mètre derrière moi.

 « Tranquille, c’est moi. Lâche Danaël

Désolé, ton frère m’a mit sur les nerfs. Je marmonne

Mais vous allez arrêter de vous crêpez le chignon pour un rien un jour ? Demande le blond exaspéré.

Que veux-tu Dan, ce n’est pas de ma faute si son caractère et si désagréable. Je riposte

Vous êtes insupportable tout les deux… Ça changera jamais… Soupira le faucon d’argent.

~~~

J’ai l’impression qu’une main invisible viens comprimé ma poitrine et je me met à respirer un peu plus vite. Mes yeux ne quittant pas le corps gisant par terre à une dizaine de mètre devant moi. En espérant que ce ne soit qu’une illusion. C’est pas possible, ça peut pas être réelle. Non. C’est pas possible. C’est un rêve, un puré de cauchemar trop réaliste. Je vais me réveiller…

Ce n’est pas possible… c’est une blague hein ?! C’est juste une blague. Dite moi que c'est une blague ! Je m’exclame.

Je souris fébrilement entre les sanglots que j’essai de refouler , mon esprit évitant la réalité. Mais elle est là, devant moi. Je ne peut pas la fuir.

 Aiko, calme toi, S’il te plaît. Me crie Ikaël.

Laisse moi aller la voir ! Je lance à plein poumons.

Je me dégage de son emprise et courre vers le corps inerte de ma sœur.

 Aiko ! S’époumona Ikaël.

Une fois arrivé à sa hauteur, mes genoux ne me tiennent plus et je m’effondre à ses côtés. Je sais qu’elle à été transformer en monstre mais malgré le changement. J’arrive encore à la discerner.

Dit moi que c'est juste une de tes blagues. Que tu vas ouvrir les yeux. Je balbutie.

Je serre ma sœur dans mes bras, me rendant à l’évidence. Ce n’est pas une blague. Les larmes sortent toute seule. Silencieuses mais dévastatrices. J’ai l’impression que l’on déchire mon cœur, qu’on le piétine, qu’on le brûle.

J’ai peur, j’ai peur de ce qu’il va ce passer. Je veux pas que ça s’arrête, je veux continuer de voir son sourire, d’entendre son rire. Continuer de sentir ses main dans mes cheveux lorsqu’elle s’amuse avec, râler sur elle parce qu’elle ne veux pas se lever le matin. Je veux la voir tout les jour s’entraîner comme une folle avec Danaël, qu'elle râle sur Ikaël avec moi, qu’elle soit juste là, avec moi. Rien qu’une seconde de plus. Je vous en supplie… je vous en prie, elle est encore trop jeune… elle peut pas partir, c’est injuste, c’est impossible, c’est pas possible. S’il vous plaît, laisser la vivre encore un peu. S’il vous plaît…

Je sent un fébrile mouvement, presque infime de la part de Saryn. Mais je n’ai pas rêver. Elle a ouvert légèrement les yeux et elle lève doucement son bras vers moi. Tendant la main vers mon visage.

 Saryn ! Je le savais ! T’es vi…. Je commence à dire pleine d’espoir.

 Attention ! Me lance Ikaël.

Je n’est pas le temps de réagir que la lame de ma sœur me taillade la joue. Puis je la vois sourire. Pas son doux sourire habituel. Mais démoniaque.

Ce n’est pas Saryn. Ce n’est plus ma Saryn.

~~~

Quelques mois plus tard 

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QUOI !? Cria le Faucon d’argent.

Des oiseaux s’envolent des arbres sous le cri du commandant. Tout les faucons d’argents au alentour tournent la tête vers la tente d’Ikaël d’où sort le hurlement.

 J’ai dit que j’allais quitter les faucons d’argent….. Ho, tu avais compris, tu étais juste surpris. Je ricane.

Arrête de me prendre pour un crétin. Marmonne t’il

C’est ce que tu es. Enfin bref, ma décision est prise. Je dit fermement.

Je peux au moins te demander pourquoi ? Me questionne le jeune homme.

Je m’y suis engagé pour Saryn. Et….

Comme depuis quelques mois, le moindre faite d’évoque Saryn me rempli de tristesse. Je serre mon bras et me mord la lèvre pour retenir la petite larme qui perle au coin de mon œil mais en vain. Elle tombe lentement, passant sur la cicatrice à ma joue laissée par ma sœur. Cette cicatrice qui restera à jamais graver en moi. Dans ma chair comme dans mon cœur.

…je vais pas insister… fait juste attention à toi crétine. Dit il a demi mot.

 Toi aussi crétin. Je lâche avant de sortir de sa tente.

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Maintenant,. après l'incident jevonia

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un ordre ? Je demande intrigué

Oui. Répond Ikaël assis en face de moi

Nous marchons maintenant depuis plusieurs minutes dans les rues pavé de la capitale. Plus nous avançons, plus les bâtisse deviennent anciennes. Le faucon d’argent bifurque dans une petite allé border de vielles maisonnettes. Entre les pierres posées sur le sol, la nature reprend peu à peu sa place. Laissant pointer quelques herbes et petites fleurs.

La lumière est diffusée dans la brume légère par des lanternes accrochées aux murs . Il n’y a pas un bruit, seulement nos pas martelant le sol de pierres.

Le commandant s’arrête un instant pour se retourner vers moi. Je me stop et le silence envahi la ruelle.

« Ont continue encore 5 minutes puis on arrivera dit il coupant court au silence

D’accord mais….. On va où ? Je demande intrigué.

Tu le sauras au moment venu. Réplique t’il de sa voix agaçante qui n’a pas changé d’un poil depuis l’accident jevonia.

Toujours aussi pénible. Je lâche.

Ikaël recommença a marcher avant de ma lancer d’un ton narquois :

Toujours aussi énervante. »

 

Ikaël s’arrêta quelques minutes plus tard devant une petite porte caché par de la verdure. Si il ne l’avait pas ouvert, je ne l’aurais sûrement jamais remarqué.

Nous marchons un instant dans un tunnel sombre avant de déboucher dans une grande salle. Le sol de terre battue se transforma en marbre gris miroitant les rayons du soleil passant par les énormes vitraux sur les mur lisse et propre.

La salle est entièrement vide, seul des colonnes meublent la pièce. Au fond de celle-ci, se trouve un imposant trône où est assis un homme que je reconnu immédiatement pour l’avoir vu plusieurs fois dans le passé : le roi Larbosa.

Je remarque ensuite un petit groupe de personnes, genoux à terre et tête baissées.

L’un lève les yeux vers moi lorsque j’entre dans la salle. Ses cheveux or et ses yeux bleu gris me font immédiatement penser à quelqu’un. Je ne suis pas sûr que se soit lui, ne l’ayant jamais revu depuis l’incident jevonia. Mais son épée d’or balaie mes doutes , c’est bien Danaël.

Je lui adresse un signe de tête avant d’aller m’agenouiller à côté d’eux tandis qu’Ikaël se place à droite du roi.

 « Héros et….Hum commandante ? Hésite le roi.

Pardonner mon impolitesse votre Majesté mais je ne suis plus commandante depuis longtemps. Je réponds calmement.

Et bien…. Alors, Héros et Mml. Fasar, si je vous est appelée ici aujourd’hui c’est pour une raison urgente. Je vous laisse expliquer commandant. Expliqua le châtain avant d’adresser un signe de la main à Ikaël.

(j’arrivai pas à trouver le nom de famille de Saryn)

Depuis plus d’un mois maintenant, plusieurs personnes ont montrées des signes de maladie qui ne correspondent à aucune que nous connaissons . Nous avons déjà essayé plusieurs remèdes et techniques, mais rien. Annonça le commandant.

J’aurais donc besoin que vous cherchiez un remède contre cela. Légendaires, Mml. Fasar et commandant Ikaël, ceci est votre mission. Dit solennellement Larbosa.

Je réprime mon froncement de sourcil à l’annonce du roi disant que je devrais travailler avec Ikaël.

Puis-je aller voir les patients ? Je questionne.

Suivez-moi. Lance Ikaël. »

Je me relève en saluant le roi et les Légendaires font de même. Ikaël commence à partir en direction d’un couloir relié à la salle principale. Je marche dans ses pas suivit de près par le groupe. Il marche un instant avant de s’arrêter devant une porte. Le commandant l’a pousse doucement et nous entrons dans la pièce.

Sur les lits posés le long des mur, on distingue des formes humaines sous les couvertures. Une odeur de désinfectants est présent dans l’air. Dans le fond se trouve un bureau joncher de fioles et de récipients. La seul touche de couleur sont les pots de fleurs posé sur les tables de chevets des patients et qui dégagent une douce odeur de rose fraîche . Un jeune infirmier s’avance vers nous, livre à la main.

 

La suite demain ! Oui je suis pas trop sadique pour mon retour mais vous verrez ! Vous verrez ! Une patate magique ne reste jamais longtemp gentil. 

 

Gniark gniark gniark >:)

 

Bref, fini le rire d'antagoniste . J'espère que ça vous a plus, si vous avez des critiques n'hésitez pas. OvO

 

Bye bye mes petites patates magiques ! UwU