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Fanfictions

Scène bonus de ma fanfic !!!

 

 Scène bonus : "L’ombre de Darkhell"

 

La nuit enveloppait Sabledoray d’un silence pesant, seulement brisé par le grattement des griffes d’un rat sur les pavés.

 

Mais Tenarie n’entendait que le tambour de son cœur.

 

Elle avançait seule dans les couloirs du palais, guidée par un murmure… un écho mental qui n’était ni un rêve, ni une voix extérieure.

 

> Tenarie… ma descendante… tu m’entends, n’est-ce pas ?

 

 

 

Elle serra les poings.

 

— Non. Tu n’existes plus.

 

Mais le murmure revenait, insistant, doux comme un poison. Il ne venait pas de son esprit, ni de sa mémoire. Il vivait en elle.

 

Ses pas la menèrent jusqu’à une bibliothèque scellée, cachée derrière un rideau de soie rouge. Un vieux verrou d’argent bloquait la porte. Elle leva la main… et le métal se tordit sous une impulsion magique obscure.

 

Elle entra.

 

 

---

 

À l’intérieur, la salle baignait dans une faible lumière violette. Des grimoires interdits, scellés par magie, flottaient dans les airs. Elle s’avança jusqu’à un pupitre central où reposait un livre noir orné d’un serpent en spirale.

 

Ses doigts effleurèrent la couverture.

 

Et soudain, l’ombre d’un homme apparut derrière elle, immense, encapuchonnée, faite de fumée et de magie.

 

> Tu es mon sang, Tenarie. Mon ultime espoir. Tu peux reprendre là où j’ai échoué. Faire plier le monde sans le briser.

 

 

 

Elle se retourna brusquement, les yeux en feu.

 

— Tu n’es qu’un fantôme, Darkhell. Tu n’es pas mon destin.

 

> Et pourtant… tu es la seule capable d’invoquer le Grimoire Sombre sans y laisser ton âme.

 

 

 

Tenarie hésita. Elle détestait ce qu’elle était censée représenter. Mais au fond… si elle pouvait utiliser ce pouvoir contre l’ombre qui la hantait, n’était-ce pas une victoire ?

 

Elle toucha le grimoire. Un souffle noir entoura sa main.

Une marque s’illumina sur son bras, une spirale rouge, comme une cicatrice ancienne qui s’ouvrait de nouveau.

 

Mais elle ne cria pas.

 

Elle le referma brutalement, les dents serrées.

 

— Si je dois porter ta malédiction… alors je m’en servirai pour te dét

ruire à jamais.

 

L’ombre sourit. Puis disparut