Je ne sais pas pour quelle raison mais je reposte le chapitre 1 car il avait été supprimé... Voilàààà
Pdv Shimy
Salut, je m'appelle Shimy, et j'ai 16 ans et demi. Je suis une fille très introvertie avec seulement quelques amis. Ma mère m'a abandonnée lorsque je n'étais qu'un bébé, moi et ma sœur jumelle, Solaris. Heureusement pour nous, Jadina, une jeune fille riche, nous a sauvé la vie à toutes les deux. Sa mère m'héberge, car ma sœur est partie vivre chez son amie. Dans peu de temps, je rentrerai dans mon nouveau collège : Alysia, dans la ville d'Orchidia, et la mère de Jadina en est le maire, c'est pour ça qu'elle est si riche. Nous sommes actuellement installées dans la nouvelle maison de Jadina, où il fait beau et chaud. Il y a une chambre pour chacune de nous. Je suis atteinte d'une maladie rare qui me donne l'apparence d'une elfe. Oui, c'est étrange, mais c'est justement pour ça que c'est rare. Et comme si ça ne suffisait pas, cette maladie a des conséquences dont je me passerai bien : ces conséquences me poussent à détester mon corps et mon visage. C'est la raison pour laquelle je porte toujours une capuche. Seule Jadina m'a déjà vue sans capuche. Nous allons dans ce collège car Jadina veut rejoindre son "petit ami" (elle l'appelait comme ça car ils étaient ensemble en maternelle), Danaël, et son cousin, Gryf. J'ai horreur des filles plastiques et des intellos, mon truc à moi, c'est le sport ! Je ne m'en lasse jamais. C'est vrai que Jadina aime bien s'habiller, se maquiller et tout ce qui va avec, mais au fond, elle est gentille.
Jadina : est-ce que tout va bien, Shim' ? Tu m'as l'air bien triste !
Moi : Ne t'en fais pas, je suis simplement un petit peu stressée.
Jadina : c'est bien normal, nous allons dans un nouveau collège, demain. Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer !
Moi : oui, j'espère que tu as raison...
Jadina : évidemment puisque j'ai toujours raison. Je ne me trompe jamais.
Moi : alors là, je te conseille de ne pas en profiter pour te vanter !
Jadina : moi ?! Mais nannnnn ! Tu plaisantes ?! Jamais de la vie !
J'ai fait un sourire et elle aussi. C'était définitivement la meilleure amie que j'avais jamais eue.
Jadina : ah, tu sais que Danaël et Gryf se sont fait de nouveaux amis pendant mon absence ? Ils s'appellent Ténébris et Razzia !
Moi : génial, mais tu sais bien que moi, je ne connais encore personne...
Jadina : désolée, mais je voulais te mettre au courant... par contre, il y aura aussi Shun-Day.
Moi : j'aurais espéré ne pas la voir, celle-là !
Jadina : à qui le dis-tu ! Je suis d'accord.
Moi : tu es sérieuse ? Je pensais plutôt que c'était ton amie.
Jadina : non mais ça va pas ?! Jamais je ne serai amie avec la fille qui te harcelait en primaire !
Moi : c'est pourtant bien le genre de fille avec qui tu traînerait : jolie, s'habille bien, se maquille...
Jadina : pas du tout, elle est tellement banale cette fille ! Je te préfère de loin, et je préfère aussi traîner avec toi, car c'est le fait que tu es unique qui fait que je t'adore ! Et on se connait depuis qu'on a 6 ans, Shim'.
Moi : et ben dis donc, tu me surprends, avec ta manière de réfléchir !
Jadina : et bien moi, je trouve ça très logique.
Je me suis mise à rire, et elle aussi, tellement mon rire était contagieux.
Jadina : et ben, ça faisait longtemps que j'espérais te voir sourire. Ça m'avait manqué !
J'ai soudainement arrêté de rire, et me suis mise à l'observer attentivement. Sa phrase reste gravée dans ma mémoire, j'essaye de comprendre.
Jadina : et ben dis donc, tu fais une de ces têtes ! Viens plutôt à la cuisine, Martha a sûrement fini de faire à manger ! Et puis j'ai tellement faim !
Moi : oui tu as raison, et puis moi aussi j'ai faim !
Jadina : allons nous mettre à table, mère nous rejoindra.
Moi : oui.
Nous nous sommes installées sur la table, et je me suis finalement levée pour aller dans les cuisines :
Moi : Martha, as-tu besoin d'aide ?
Martha : non, ça ira mademoiselle, en revanche, votre mère risque de ne plus tarder. Allez donc l'aidez ! Elle revient sûrement avec de bonnes choses à manger.
Moi : bien sûr, Martha.
Je me suis mise à courir vers la salle à manger et dit :
Moi : Jadina ! Allons aider ta mère ! Martha m'a dit qu'elle revenait de la boulangerie !
Jadina : de la boulangerie ? Es-tu sûre de ce que tu dis ? Génial ! J'avais justement envie de petits gâteaux !
Moi : presse-toi, il ne faut pas perdre de temps !
Jadina : ça va, ça va, j'arrive !! Tu es bien pressée !
Moi : ta mère m'a manqué.
Jadina : ça ne m'étonne pas, voilà presque une semaine qu'elle est partie pour ses affaires...
C'est à cet instant là que Mme Adeyrid entre dans la pièce.
Adeyrid : que faites-vous encore là, mes enfants ? Venez donc m'embrasser !
J'ai sauté de joie dans les bras de ma chère Mme Adeyrid.
Moi : Oh, madame, vous m'avez manqué en cette semaine !
Jadina : à moi aussi, maman !
Adeyrid : mes filles ! Quel bonheur.
J'ai alors eu un sentiment de gêne. "Ses" filles ? Mais... Mme Adeyrid et moi n'avons aucun lien de parenté ! Malgré cela, je me sentais en sécurité dans ses bras.
Adeyrid : je vous ai rapporté un bon gâteau au chocolat à se partager pour ce soir ! Vous êtes contentes ?
Moi : Merci, madame !
Adeyrid : êtes-vous prêtes pour demain ? Jadina, chérie, tu es contente de revoir ton cousin ? Après toutes ces années !
Jadina : rien ne me rend plus heureuse, maman. Cela fait maintenant presque 15 ans...
Comme je la comprends ! 15 longues années sans voir sa famille, cela est très dur.
Moi : j'ai hâte de faire la connaissance de ces garçons, madame !
Adeyrid : ma chère enfant, tu peux me tutoyer et m'appeler maman. Voilà longtemps que je te connais. Tu as presque 17 ans...
Moi : Madame, rien ne me ferait plus plaisir, cependant je ne pense pas être prête pour le moment...
Adeyrid : et bien j'ai hâte que ce moment arrive, ma chérie.
Madame Adeyrid était un ange. Jamais je ne voulais me séparer d'elle. Elle a tellement de patience, et elle est tellement gentille...
Martha : mais qu'est-ce que c'est que ces larmes !? Je vous demande à présent de passer à table avant que je ne vous l'oblige !
Jadina : oui capitaine, à vos ordres capitaine !
Je me suis mise à rire, suivie de tout le monde. J'étais tellement heureuse d'accompagner de ceux qui m'aimait et que j'aime également.
À suivre...