Bonjour ! bon, je vous avais dit que je publierais mercredi, mais j'ai été beaucoup occupé (je pense que c'est le cas de tout le monde) avec la rentrée, les nouveaux profs, les devoirs, et mon anniv lundi...Donc j'espère que vous trouverez tout de même le temps d'aller sur le site ! Bonne lecture ! 

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Chapitre 14 : le labyrinthe.
Soudain, Flasco tomba dans les pommes. Surpris, le groupe le rattrapa et l’installèrent aux côtés de Gryf.
-Il ne doit pas supporter le stress, devina Danaël devant le devin endormi.
-Il a une vision, contredit Lyos. C’est un devin, ne l’oubliez pas.
-Il pourrait nous aider à sortir, alors ?
-Un devin voit ce qu’il voit, pas ce qu’il veut voir. Mais c’est possible.
La joie mêlée d’espoir s’empara du groupe. Sortir vivant ! C’était tout ce qu’ils demandaient…Mais cela s’avérait risqué de sortir avec la mère Ikros qui les suivait. A chaque mouvement de leur part, elle bougeait, ce qui les empêchait de partir sans faire s’écrouler la caverne. Puis Flasco sorti de sa Torpeur.
-Hoo…ça fait toujours mal à la tête, les visions… Tous le regardèrent avec espoir mais il ne dit rien. Il se leva et se dirigea vers quelques plantes qui poussaient au plafond, pas gênée par le manque de lumière. Il en arracha quelques-unes, et sous les yeux surpris des légendaires, les écrasa et les fit avaler à Gryf.
-Mais… Que faites-vous ?
-Je sauve votre ami. Apparemment, les dieux ont voulu qu’il vive… Effectivement, les crises de notre Jaguariane s’étaient brusquement arrêtées. Tous se penchèrent sur lui, et un silence de mort s’ensuivit, où tout le monde présent retenait son souffle. Puis Gryf ouvrit l’œil droit, et s’exclama :
-Pouah, ça pu içi ! Soulagé d’avoir sauvé leur ami, ils sourirent.
-Non, sérieux ! Y a un truc qui se décompose, dans le coin ? fit-il en regardant autour de lui à la lueur de la magie de jade de Jadina. D’ailleurs, on est où ?
-Gryf ! Shimy s’approcha de lui, tremblante sous le poids du soulagement. Elle tomba dans ses bras et éclata en sanglot. Tu…tu es bien réel ? Ce n’est pas un rêve ? Ne sachant trop ce qui se passait, il la réconforta néanmoins.
- Je te promets que je suis réel, ma beauté…
Danaël s’approcha également, et se jeta dans ses bras aussi. « Mon pote… » murmura-il tout bas. Tour à tour, les Légendaires vinrent serrer la bête dans leur bras.
-Mais vous pouvez m’expliquer, à la fin ? Et Danaël lui raconta tout. Des elfes bleus à la prophétie, de l’Ikros à Kilos. A la fin, Gryf avait l’air d’avoir reçu un sacré coup.
-Des elfes bleus…murmura-t-il alors. Etonnant. Il se tourna vers Lyos et Flasco, et se présenta.
-Enchanté. Moi, c’est Gryf. Je suis un Jaguarian.
-Enchanté également. Je suis le fils du roi des elfes bleus, et lui c’est le devin de la prophétie, Maitre Flasco. C’est lui qui vient de te sauver. Lyos avait marqué sa remarque d’une jalousie palpable. Mal à l’aise, Gryf se retourna, et fit quelques pas…avant de s’effondrer sous le poids de la fatigue. Danaël et Razzia vinrent le soutenir, lui servant de canne. Puis la marche repris, le trio singulier et Flasco devant, les filles et la garde derrière. Étrangement, l’Ikros ne les suivait pas. Elle s’éloigna lentement. Flasco leur donna la réponse sans tarder.
- Au-dessus de nous pousse une haie de fleurs de lave. Elles s’accommodent très bien aux territoires chauds, alors sur un volcan en activité…L’Ikros n’aime pas ça, c’est un poison. Elle va les contourner, ce qui nous laissera un peu de répit.
-C’est une bonne nouvelle, non ?
-Elle va revenir, ne vous réjouissez pas trop vite. C’est pour cela qu’il faut se dépêcher. Ils avancèrent donc rapidement à travers les galeries souterraines, guidés par Flasco, jusqu’à que, épuisés, tous s’effondrèrent.
-Nous passerons la nuit ici. Nous avons besoin de nous reposer, et l’endroit est sûr. Tous approuvèrent, malgré le léger stress : les vivres s’amenuisaient, l’eau aussi. Il fallait vite trouver la sortie de ce labyrinthe, sinon… Brr. Il était préférable de ne pas y penser. Le groupe s’installa ensemble, sauf Jadina, qui partit s’allonger plus loin, à l’écart. Danaël la regarda partir d’un air triste : Il avait été idiot, il le savait. Un instant, il fut tenté de se réconcilier, puis son orgueil prit le dessus, et il partit s’allonger aux cotés de Gryf. Ils allumèrent un feu, et mangèrent quelques fruits. Alors que tous dormaient, Danaël, lui, peinait à trouver le sommeil. Qu’allait devenir son couple ? Jadina devait le haïr, à présent…Et tout était sa faute, c’était incontestable. Il se sentait coupable…tellement coupable ! Le chevalier se leva et marcha dans la direction de Jadina. La princesse dormait paisiblement, belle…si belle ! Il ne put s’en empêcher, il lui laissa un baiser sur les lèvres avant de rejoindre les autres. Près du feu, Flasco était assis en tailleur, les yeux fermés, en récitant des paroles étranges. Il fixait les murs et les symboles qui s’y trouvaient. Danaël s’assit près de lui, et Flasco parla.
-Ces inscriptions ne sont pas celles des cannibales, comme vous le pensez. Ce sont nos ancêtres, qui ont colonisés cette ils après le départ de la déesse elfe. Ils se sont mêlés à la population locale, et creusé ces galeries. Ils ont écrit l’histoire de notre peuple, puis ont décidés que ces individus du dessus ne valaient pas la peine de se déplacer. Nous avons élevé des Ikros pour nous protéger, et c’est ce qu’ils ont fait, depuis des millénaires…Puis il regarda le chevalier si intensément que celui-ci ne put se détourner de son regard.
-Vous devez lui parlez. Un cœur brisé peut vite mener à la folie. Et sur ces mots mystérieux, Flasco s’éclipsa. Le chevalier se recoucha alors, néanmoins inquiété par les paroles du devin.
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Le lendemain, la marche était très désagréable. : A mesure qu’ils avançaient, la chaleur augmentait, jusqu’à devenir insupportable. Quand soudain, le sol de terre laissa place a des marches, et les murs s’élargirent, jusqu’à une caverne ou passait une cascade de lave. Elle était pleine de stalactites et de stalagmites. Soudain, des cris se firent entendre. Les cannibales ! Ils avancèrent silencieusement jusqu’à une autre caverne, ou ils virent les cannibales danser autour d’un feu, des os à la main, et Kilos, assis sur un trône, les regardaient avec un rictus victorieux. Des grilles les enfermèrent soudain, les empêchant de fuir.
« Vous êtes à ma merci »
Merci d'avoir lu, et a la semaine prochaine pour le chapitre 15, l'attaque ! Bye !