Le vent faisait voler les cheveux bleus de Shimy alors qu’elle le regardait, les bras croisés, défiant le regard perçant de Gryf.
— Tu sais quoi ? Tu me casses les pieds. Toujours à faire le malin, à jouer les caïds.
Il haussa les épaules, un sourire en coin.
— Et toi, t’es là, à me lancer des piques, mais incapable de rester loin de moi. C’est mignon, en fait.
Elle roula des yeux, prête à répliquer. Mais il fit un pas vers elle, trop vite, trop près.
— Tu crois que je suis invincible ? demanda-t-il en baissant la voix. Que rien ne peut m’atteindre ?
Il effleura sa main du bout des doigts, la surprenant.
— Tu te trompes. T’es la seule qui puisse faire tomber ce masque. T’es la seule qui puisse me faire perdre la tête.
Shimy sentit son cœur rater un battement. Il posa ses doigts sur le dos de sa main, la tenant délicatement, presque avec révérence.
Puis, lentement, il approcha ses lèvres et y déposa un baiser léger, presque timide.
Elle frissonna, incapable de détourner les yeux.
— C’est quoi, ça ? siffla-t-elle, surprise.
— C’est juste un avant-goût, répondit-il, son regard brillant d’une lueur espiègle.
Sans prévenir, il glissa ses mains sur ses bras, les caressant doucement, comme pour effacer toute colère.
— Tu sais, Shimy…
Il déposa un baiser sur son épaule, puis un autre, plus chaud, plus long. Elle eut un mouvement de recul, troublée, mais il la retint doucement.
— Ne te sauve pas, murmura-t-il, sa voix devenue un velours profond. Je veux que tu sentes ce que je ressens. Que tu comprennes à quel point tu comptes.
Il s’inclina vers elle, frôlant ses cheveux avant de remonter, posant un baiser tendre sur sa tempe.
Puis il s’approcha de son cou, là où sa peau était la plus douce, la plus fragile.
Ses lèvres y laissèrent un souffle chaud, une promesse silencieuse.
Shimy retint son souffle, ses mains crispées sur ses bras.
— Tu ne peux pas imaginer, Shimy, combien j’ai attendu ce moment. Combien chaque seconde loin de toi était un combat. Combien j’ai rêvé de te dire ça, de te montrer ça.
Il recula à peine, ses yeux plantés dans les siens, une intensité nouvelle, presque douloureuse.
— Je t’aime. Pas à moitié. Pas en cachette. Pas en jeu. Je t’aime d’un amour sauvage, qui brûle et déchire. Je t’aime d’un amour qui me rend meilleur, qui me fait peur, qui me fait vivre.
Il attrapa son visage entre ses mains, caressant ses joues du bout des doigts.
— Tu es ma tempête, Shimy. Tu es mon souffle, mon cri, ma raison.
Elle ferma les yeux un instant, les larmes coulant sans retenue.
— Mais pourquoi moi ? murmura-t-elle.
— Parce que personne n’est comme toi, répondit-il en l’attirant contre lui. Parce que tu es celle qui voit au-delà de la colère et des blessures. Parce que sans toi, je ne suis rien.
Alors il l’embrassa, doucement d’abord, explorant chaque émotion avec délicatesse.
Puis sa bouche s’empara de la sienne avec une urgence folle, une passion dévorante.
Ils s’accrochèrent l’un à l’autre, oubliant le monde, oubliant la peur.
Quand il la relâcha enfin, il déposa un dernier baiser sur son front.
— Maintenant, Shimy, tu sais.
— Je sais… souffla-t-elle, incapable de parler.
— Et je ne partirai nulle part.
Ils restèrent là, enlacés, sous le ciel immense, deux âmes enfin réunies.
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JE SAIS JE DATE.
D'ailleurs avant toute chose...
BONJOUR, COMMENT ALLEZ VOUS ?
Quelqu'un se rappelle de moi ? Non ? 😭 C'est normal après tout.
J'espère pouvoir me rattraper.
